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Des propos qui vont être appuyés par le rapport que va publier aujourd’hui le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH). Ce dernier organise une conférence de presse pour présenter son rapport préliminaire sur « Santé mentale et droits de l’Homme : la situation des établissements hospitaliers chargés de la prévention et du traitement des maladies mentales ».
Ce rapport qui est le premier du genre, selon des sources proches du dossier, met en lumière la triste réalité décrite par le ministre de la Santé et le doigt sur plusieurs dysfonctionnements, carences et insuffisances, dont souffrent ces établissements et services.
Des groupes de travail du CNDH ont, en effet, effectué des visites d’inspection dans les différents établissements hospitaliers spécialisés dans le traitement des maladies mentales et psychiques du Royaume.
Lors de ces visites, supervisées par le psychiatre Omar Bettas, les inspecteurs du CNDH ont relevé, entre autres, un énorme déficit aussi bien au niveau des ressources humaines que sur le plan des qualifications. L’une des plus importantes constatations faites par lesdits inspecteurs, mentionnées dans le rapport en question est la faiblesse des moyens techniques et financiers alloués à ce secteur.
Ledit rapport relève aussi que les lois régissant les hôpitaux psychiatriques sont devenues obsolètes du fait qu’elles datent des années cinquante. Il met également en cause la dégradation des infrastructures et la situation précaire dans laquelle se trouvent les centres hospitaliers psychiatriques qu’il a comparés à des centres de détention.
Par ailleurs, le rapport met en cause l’emplacement de ces centres qui n’aide pas les pensionnaires à trouver facilement le chemin de la guérison, constatant ainsi les effets néfastes de l’isolement de ces malades.