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Selon un communiqué du Centre, le secteur des exportations enregistre "une amélioration indéniable" se manifestant aussi bien au niveau du rythme de croissance de 8,5 % contre à peine 1,1% pour les importations qu'à celui du taux de couverture qui gagne 3,4 points de pourcentage pour se situer à 50,8 %.
Toutefois, "cette embellie conjoncturelle" soulève des questionnements quant à "sa portée réelle compte tenu du contexte de déflation ambiante et ses impacts sur la croissance et les indicateurs macroéconomiques", relève le CMC. Et de souligner que les exportations marocaines sont orientées à la hausse depuis le début de l'année, tandis que les importations ont été caractérisées au cours de cette période par une évolution plus modérée.
"Le recul de la facture énergétique, conjugué à la baisse des achats en biens d'équipement, est à l'origine de l'important ralentissement des importations", explique le CMC.
Par ailleurs, le Centre souligne que le lancement l'année en cours d'un plan triennal 2014-2016 pour la promotion des échanges commerciaux et d'un projet de loi relative au commerce extérieur devrait répondre à des attentes importantes notamment dans le domaine de la négociation des accords commerciaux, notant néanmoins que l'efficacité de ces initiatives ne peut être établie qu'à "l'aune de leur succès à favoriser les exportations et réduire le déficit commercial".
Pour leur part, les échanges de services du Maroc avec le reste du monde qui ont connu un développement "important" au cours des dernières années, "restent modestes" en comparaison au volume global des échanges des services à l'échelle internationale, relève le communiqué, ajoutant que ces services se caractérisent, en outre, par leur "concentration" et par leur "faible valeur ajoutée".
En revanche, le CMC constate que le secteur exportateur au Maroc a subi de profondes transformations au cours de la dernière décennie sous le double effet de la tertiarisation de l'économie et de l'émergence de nouvelles activités industrielles orientées vers les marchés extérieurs, précisant que cette évolution a induit une nouvelle dynamique en matière de création d'emplois.
Le contenu en emplois des exportations se révèle nettement plus important que toutes les composantes de la demande considérées globalement. Ce résultat tient au fait que la dynamique de l'exportation émane principalement des activités à forte intensité en emplois, conclut le communiqué.