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Après avoir passé un long après-midi à Saint-Pétersbourg à entendre les plaidoyers de la lutte et des sept autres fédérations rêvant d’être appelées sous les anneaux, la commission exécutive du CIO a réduit la liste des prétendants à trois et écarté l’escalade, le roller, le karaté, le wushu (un art martial) et le wakeboard (un sport nautique).
Le choix final est laissé aux quelque 100 membres du CIO, qui voteront le 8 septembre lors de la session de l’instance olympique à Buenos Aires.
En adoptant cette stratégie, la commission exécutive s’épargne un beau casse-tête et calme la levée de boucliers qui a suivi en février sa décision d’exclure la lutte du noyau dur des sports composant le menu olympique après les Jeux de Rio en 2016.
Cette décision, qui a suscité un flot continu de critiques allant des amateurs anonymes jusqu’au président russe Vladimir Poutine, était plus exactement une recommandation que la session était libre de rejeter. Tout le processus de révision du programme aurait été alors fortement compromis.
“Ce n’est pas un match en deux temps. Il y a deux matches différents. Le premier match est fini, le second match commence avec 0-0”, a souligné l’Italien Franco Carraro, président de la commission du programme olympique, lors d’une conférence de presse.
“Le squash n’a jamais été aussi près”
Le Serbe Nenad Lalovic, qui a mis la main sur la présidence de la Fédération internationale de lutte (FILA) en pleine crise cet hiver, en est conscient: “Le grand soulagement viendra en septembre, c’est un petit soulagement”.
“Nous avons entendu que nous avions un deuxième match à disputer. Mais attention, nous sommes toujours des combattants”, a prévenu le Serbe, pointant que sa fédération allait changer de stratégie pour cette ultime bataille à trois.
La lutte, qui n’en revenait pas cet hiver d’être mise ainsi à la porte des Jeux, elle qui figurait déjà dans la première édition en 1894, a adopté à la vitesse grand V au mois de mai des réformes pour tenter de rendre ses combats plus attractifs.
“C’est clair que cela nous a aidés. Nous aurions dû faire cela plus tôt, nous ne serions pas dans une telle position aujourd’hui”, a estimé Nenad Lalovic.
L’exclusion des Jeux olympiques, le softball et le base-ball connaissent déjà. Le couperet était tombé sur eux en 2005, pour faire la place à l’arrivée du rugby à VII et du golf à Rio en 2016. Leur idée de se regrouper en un seul a su séduire le CIO.
Le squash, en revanche, n’a jamais connu les lauriers olympiques. “C’est la première fois que nous sommes si près”, s’est félicité le président de la Fédération internationale de squash, l’Indien Narayana Ramachandran, “ravi”.
Qu’importe pour lui que la lutte soit sortie en tête du vote mercredi: “L’essentiel est de figurer sur la + short liste+, c’est la seule chose qui compte et nous pouvons ainsi recommencer tout devant les membres du CIO”.