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La première question qui s’impose, c’est que sachant que la gouvernance a changé depuis la réunion de l’Assemblée générale quelles sont les véritables raisons qui ont poussé l’ancien président du Conseil de surveillance à proposer le changement de gouvernance consistant à revenir à la formule de société anonyme à Conseil d’administration et président directeur général plutôt que de SA à conseil de surveillance et directoire ? Demande sollicitée à plusieurs reprises par le président d’avant le 24 avril 2008, sans succès à cause de la formation du directoire son incohérence et son absence totale de cohésion et pratiquement son manque de légitimité depuis la promulgation de la nouvelle loi concernant les Sociétés anonymes et au fait que les membres du directoire ne peuvent en aucun cas être salariés d’une manière ou d’une autre, rémunérés par les actionnaires.
La deuxième question qui s’impose : Quelle est la nature des relations depuis la désignation du nouveau président entre les deux actionnaires principaux et entre ces derniers groupés au sein de MCM, que vaut alors le pacte d’actionnaires entre eux et la répartition des fonctions puisque même le Comité de direction abusivement établi vis-à-vis de la loi au lendemain du 24 avril 2009 a disparu ? On se demande pourquoi n’avoir changé de fonction qu’un pauvre directeur général en charge de l’exploitation et du développement qui n’a pas démérité comme son collègue du contrôle de gestion et contrairement à l’ambigu petit télégraphiste du cinquième étage que nous avons récupéré après son naufrage à l’Ile Maurice et sa tentative de s’exiler à Saint Pierre et Miquelon et dont les e-mails fréquents à ces couvertures à Paris et à sa complicité avec celui qu’on évoquera plus loin dénonçant d’une manière abusive l’ancien président du Directoire et son compatriote membre de ce dernier comme quelqu’un ayant un sérieux problème avec l’alcool et qui comme banquier ne sait même pas ce que veut dire provisionner ou la valeur des actifs de la banque et qui n’a qu’un seul mot à la bouche : Abandon, abandon, abandon mais c’est lui qui devrait être abandonné en rade pour faire un peu de banque et apprendre à nager et rejoindre à Paris son mentor qui depuis son départ d’OCEOR doit certainement prendre des leçons de natation sur les quais d’Austerlitz afin de respecter la fierté, l’indépendance, la dignité et la souveraineté des Marocains et du Maroc. Dès lors la question qui se pose alors : quelle forme prendra la présence des instances de la GCE au Maroc, quand on sait que leur objectif principal est d’augmenter leur participation au Maroc? Vont-ils finir par se dégager de la gouvernance et se faire petits en attendant d’autres jours heureux?
De ce fait, la troisième question est la suivante : A-t-on abandonné le business plan établi ou plutôt imposé sans trop de gloire à la CDG par le GCE en calquant les mêmes fonctions et procédés et procédures ? A-t-on évalué les synergies, les transferts ? En effet, on ne parle plus, à titre d’exemple, d’ouverture d’agences de manière intensive ou d’embauche de nouveaux agents pour les agences en termes de déploiement du siège central aux agences. On n’a déployé en définitive que ceux qui n’étaient pas en odeur de sainteté ou qui ne répondaient pas aux «désirs» et souhaits de l’ancien directeur général en charge des ressources, des finances et risques? Exigez la communication des rapports d’audit interne et vous serez édifiés!
La quatrième question qui s’impose : Quels sont au juste la place et le rôle de celui qui se présente comme le bras droit du nouveau PDG dans la confection de l’organigramme récent du CIH? N’a-t-il pas influencé et exercé une pression sur le PDG pour que d’anciens irresponsables connus par les casseroles qu’ils traînent derrière eux aient vu leur souhait réalisé au nom de leur obéissance aveugle au DG adjoint de la principale institution actionnaire ? Est-ce que la proximité ou l’«amitié» peut-elle se substituer à la compétence et l’efficacité ou mépriser et ignorer les poursuites engagées contre lui et enfin sa condamnation par un an de sursis ? Excelle-t-il dans les fonctions de rapporteur et mouchard ? Quelle est la position de Bank Al Maghrib en tant que tutelle sur ce mépris de la loi ou du moins de l’éthique sur ce cas ? N’a-t-il pas été récompensé à titre de rémunération pour avoir été un conseiller cynique et un agent secret de celui qui par quelle terrible alchimie et magie, sera nommé directeur général adjoint d’une prestigieuse institution et qui est en fait le véritable fossoyeur du CIH engloutissant 2,5 à 3 milliards à la salle des marchés de dégâts, une acquisition, un choix et un paiement solitaire, personnel et individuel d’une trentaine d’agences et la même approche pour l’embauche de plus de cent agents, méprisant totalement les procédures établies par la banque ?
La cinquième question qui est douloureuse à poser concerne le budget de fonctionnement que tout le monde cherchait à alléger notamment en rationalisant les charges des salariés. Or ce qui saute aux yeux actuellement, c’est une inégale disparité entre les catégories d’agents, ceux qui sont en bas de l’échelle ont été poussées au départ, d’autres ont été abusivement licenciés sans même avoir les milliers de DH auxquels ils avaient droit car ils ne voulaient pas se soumettre au chantage odieux soumis et même si son autorisation avait été signée par le directeur général par intérim et non acceptée et reconnue par notre légendaire directeur général-adjoint de la CDG : Dénoncer l’ancien président alors que d’autres ont été largement rémunérés, certains étaient poussés au départ, car ils étaient fidèles et loyaux envers l’ancien président du Directoire encore membre du Conseil d’administration. Tout ce qui sentait l’odeur de l’ancien président devait disparaître immédiatement après la prise de décision. Véritable chasse aux sorcières. Par contre, ceux qui n’arrêtaient pas de flatter les anciens, ont vite fait de tourner casaque mais le cas qui fait le plus jaser actuellement, c’est celui de l’ancien DGA en charge de l’exploitation qui, avec son ego démesuré et incontrôlable, et à titre de récompense pour certainement services rendus s’est vu octroyer 1,5 million de DH net d’impôts et un engagement de la direction de la banque de laisser le taux à 2,5% au lieu des 7% imposés à un emprunt racheté par la Banque à une autre de la place, les négociations ont été menées à la vitesse de la lumière bien qu’il lui ait fallu quelque temps pour aboutir au verdict concernant les impôts. Or il aurait été plus simple d’évoquer un article de contrat qui stipulait que son signataire devrait accepter n’importe quel poste décidé par la direction, mais son excellence cherchait à devenir ou à exiger, non moins le poste de directeur général délégué. Mais on est en droit, on le suppose, de remercier cet excellentissime pour les bons services rendus à ces sinistres individus qu’il détestait terriblement auparavant. Un deuxième cas concerne un cadre qui a obtenu, il y a quelque temps, une prime de 3 millions de DH net d’impôts et qui aurait été désigné d’après les rumeurs, nouveau directeur général du complexe Lido Ryad Assalam qui, paraît-il, ferait l’objet d’une transaction prochainement avec une célèbre institution d’investissement nationale.
Un troisième cas paradoxal concerne l’assistante imposée au riche palmarès et à la retraite qui conjugue ses revenus avec ceux d’un contrat généreux dont l’enveloppe dépasse les rémunérations de plusieurs directeurs de l’institution.
Ceci n’est qu’une facette de l’actuel visage du CIH et de ses réalités actuelles. Le nouveau président devrait y réfléchir et en tirer certaines conséquences pour préserver ce bien social précieux et répondre au besoin impérieux des larges couches de la population marocaine et être enfin en mesure d’affronter l’avenir proche, soit suite au dégagement de la CDG ou d’autres formules envisagées.