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Le CCSRS salue la solidité et la résilience du secteur financier marocain

Hausse de 13,5% du résultat net cumulé des banques au terme du 1er semestre 2023

Samedi 30 Décembre 2023

Le CCSRS salue la solidité et la résilience du secteur financier marocain
Le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS) a salué mardi 26 la solidité et la résilience du secteur financier marocain, lors de sa 18ème réunion tenue au siège de Bank Al-Maghrib (BAM) à Rabat.

Malgré un contexte macroéconomique difficile, au terme du premier semestre 2023, « le secteur bancaire a enregistré sur base sociale une hausse de 13,5% du résultat net cumulé des banques », a annoncé le CCSRS qui s’appuie sur les indicateurs de suivi.

Cette performance, portée par une bonne tenue des résultats d’intermédiation et un redressement des résultats de l’activité de marché, « est venue consolider la solidité des banques dont les ratios d’adéquation des fonds propres ont atteint, à fin juin 2023, 15,8% pour le ratio de solvabilité et 12,9% pour le ratio des fonds propres de catégorie 1, sur base individuelle, pour des minimas réglementaires de 12% et 9%, respectivement », a-t-il fait savoir précisant que, sur base consolidée, ces ratios s’établissent à 13,4% et 11,4%.
Lors de sa réunion, le Comité a en outre indiqué que les banques continuent de disposer de coussins de liquidité supérieurs au minima réglementaire.

« Dans ces conditions, a poursuivi le CCSRS, l’exercice de macro stress test réalisé par Bank Al-Maghrib sur la base des projections économiques de décembre 2023 confirme de nouveau la résilience du secteur bancaire face aux scénarii de choc simulant une forte détérioration des conditions économiques ».

Dans un communiqué rendu public au terme de sa réunion, le Comité a également affirmé, en ce qui concerne les infrastructures des marchés financiers, à l’instar de Maroclear, que celles-ci « font l’objet régulièrement de missions de contrôle sur place et de suivi de la mise en œuvre des recommandations y afférentes ».

La même source affirme que « les résultats du suivi et des évaluations effectuées continuent de confirmer la forte résilience de ces infrastructures aussi bien sur le plan financier que sur le plan opérationnel et présentent toujours un niveau de risque faible pour la stabilité financière ».

Au cours de sa réunion, le Comité a par ailleurs relevée que « le secteur des assurances a continué à démontrer sa résilience et à se développer, en dépit d’une conjoncture macroéconomique difficile ».

Selon son analyse, à fin octobre, les primes émises ont augmenté de 1,4%, pour atteindre 47,4 milliards de dirhams, grâce à la dynamique de la branche non-vie qui a réalisé une croissance de 7,1% au moment où l’activité vie a baissé de 5,2% en lien notamment avec la hausse de l’inflation.
Toujours selon le CCSRS, « sur le plan financier, le portefeuille des placements du secteur s’est apprécié de 3,3% pour s’établir à 229,6 milliards de dirhams ».

Le Comité a en outre indiqué que « les plus-values latentes ont profité de la reprise du marché boursier et ont augmenté de 30,6% pour atteindre 19,6 milliards de dirhams ».
Il ressort également que le résultat net s’est apprécié de 9,1% en glissement annuel, d’après le communiqué ajoutant qu’en termes de solvabilité le secteur continue de dégager une marge moyenne largement au-dessus du minimum réglementaire sous le référentiel prudentiel actuel.

Au niveau du marché boursier, il apparaît que l’indice MASI a poursuivi une tendance haussière, enregistrant un gain de 11,89% au 12 décembre et ce, avec un niveau de volatilité modéré de 9,71% en moyenne ; tandis que la valorisation globale du marché est restée relativement élevée avec un PER à 17,7x, mais elle s’inscrit en baisse par rapport à la moyenne des 5 dernières années.
Selon le Comité, le ratio de liquidité du marché boursier à fin novembre s’est élevé à 9,50% contre 8,51% une année auparavant.

Sur le marché obligataire, les taux des BDT ont connu à la fin du premier semestre 2023 un recul notable, suivi d’une stabilisation tout au long du deuxième semestre avec un tassement du niveau de volatilité, a-t-il fait savoir notant que l’encours de la dette privée à fin octobre 2023 a atteint 250 milliards de dirhams, soit un recul de 1,71% en glissement annuel.

Soulignons enfin que les projections de Bank Al-Maghrib suggèrent que la croissance économique devrait enregistrer une amélioration en 2023 à 2,7% après 1,3% en 2022, avant de se consolider à 3,2% en 2024 et à 3,4% en 2025. L’inflation devrait continuer son ralentissement et ressortirait au terme de l’année 2023 à 6,1% en moyenne contre 6,6% en 2022 avant de reculer sensiblement pour s’établir à 2,4% en 2024 et 2025.

Alain Bouithy

Alain Bouithy

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