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Difficile de faire mieux que Messi et son nouveau doublé (le troisième d’affilée) face à Levante (4-0). Et pourtant, Iniesta aura véritablement été l’homme du match, dimanche. Impliqué dans les 4 buts des “Blaugranes”, l’international espagnol a dynamité la défense de Levante et finalement permis au Barça de ne pas laisser passer l’occasion de se porter à 11 points du Real.
Alors que le Barça avait semblé en mal d’inspiration en première période, le petit milieu aura fait voler en éclats la muraille de Levante dès la reprise.
Par deux fois, Iniesta servait en effet Messi sur un plateau (47, 52), l’Argentin se portant ainsi à 19 buts en Liga!
“Magic Iniesta” plaçait ensuite une frappe dévastatrice sous la barre de Munua (57), avant d’adresser aussi une offrande à Fabregas, évoluant dimanche à la place de Villa, blessé.
Levante, qui aurait pu sauver l’honneur sur un penalty à la 87e pour une main de Puyol dans la surface, n’avait même pas ce plaisir puisque Valdes stoppait le tir de Barkero.
Seul point négatif de la soirée pour les Catalans, dimanche: la rechute d’Alves, sorti sur blessure dès la 14e.
Chez les Catalans, l’ambiance est donc au beau fixe: seule équipe encore invaincue en Liga, les hommes de Vilanova peuvent se targuer d’un rendement stratosphérique en attaque (43, contre 32 pour le Real). Et les Merengue paraissent désormais bien loin dans le rétroviseur de Messi et des siens.
7 sur 7. A l’image de Malaga qui a surclassé Valence samedi (4-0), l’Atletico Madrid a donné une leçon de football semblable, dimanche, à une autre équipe pourtant réputée solide, le FC Séville (4-0).
Intraitables à domicile où ils ont tout remporté cette saison (7 sur 7), les “Colchoneros” se positionnent de plus en plus comme le rival du FC Barcelone cette saison, compte tenu de la situation du Real.
Dimanche, l’exclusion du défenseur central sévillan Fazio, suivie d’un penalty, a évidemment marqué un tournant dans le match (20), mais les visiteurs n’auront jamais été à leur affaire. Falcao sur penalty (21), puis Spahic contre son camp (40) et Koke sur un bon centre en cloche de Diego Costa (44) ont saisi à la gorge des Andalous dépourvus d’idées. Puis Miranda a enfoncé le clou dans les arrêts de jeu en profitant d’une erreur du gardien adverse Palop (90+2).
Cette rencontre a aussi vu Falcao renouer avec ses habitudes de buteur, lui qui n’avait plus marqué depuis le 28 octobre. Avec 11 buts, le Colombien est sur les talons du Merengue Ronaldo (12 buts), muet depuis son but face à Levante du 11 novembre.
Voilà qui promet pour le derby madrilène entre les deux formations à Bernabeu, samedi prochain.
Accroché dimanche à domicile par La Corogne (1-1), l’Athletic Bilbao ne parvient pas à se sortir du spleen qui le tenaille cette saison. Après ce nul, les Basques campent toujours à la 14e place du championnat, à seulement 4 points de la zone de relégation.
Malgré tout, on a pu noter une certaine amélioration dans le jeu des locaux qui ont dominé la rencontre, mais n’ont pas été récompensés de leurs efforts. Alors que De Marcos avait ouvert le score sur une passe en retrait de Susaeta (24), les visiteurs se sont remis dans le match grâce à une tête à bout portant d’Abel Aguilar (53).
Llorente, enfin titulaire dimanche, n’a pas livré un mauvais match, mais il n’a pas réussi à inscrire ce but qui aurait tout changé pour les hommes de Bielsa.
Vilanova: “Le Real sera là jusqu’au bout”
L’entraîneur du FC Barcelone Tito Vilanova a estimé après la démonstration des siens à Levante (4-0) dimanche, laissant le Barça avec une avance de 11 points sur le Real Madrid, que les Merengue seraient toutefois “là jusqu’au bout” pour disputer la Liga aux Catalans.
“Le Real sera là jusqu’au bout, c’est sûr, c’est ce qui le caractérise”, a assuré Vilanova en conférence de presse.
Et l’entraîneur du Barça de prendre l’exemple de la première année où, comme adjoint de Pep Guardiola, il avait dirigé le club “blaugrana” (en 2008-2009). “La première saison, nous avions aussi 11 points d’avance sur eux et nous avons beaucoup souffert. Tant que nous n’avions pas gagné à Bernabeu, nous n’étions assurés de rien”, s’est souvenu Vilanova, qui avait finalement fini par remporter cette Liga avec “Pep” et compagnie.
Le coach catalan a aussi eu quelques mots pour l’Atletico, dauphin des “Blaugranes”, avec seulement 3 points sur le Barça.
“Ils sont aussi là, solides et forts. Ce n’est pas par hasard. Ils avaient déjà réalisé une grande fin de saison avec Simeone en 2011-2012”.