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“Dans les années 1960, Albert Uderzo et René Goscinny pouvaient rire des étrangers, caricaturer les Anglais avec leurs grandes dents, les Grecs avec leur profil grec. L’ambiance était bon enfant. Aujourd’hui, il faut presque un dictionnaire sur son bureau pour savoir sur quoi on a le droit de plaisanter ou non”, a-t-il dit.
des d’Astérix. Mais ça ne me gêne pas de m’en éloigner un peu. J’ai la chance que mon humour personnel ne me porte pas vers des caricatures trop frontales. Dans « La Fille de Vercingétorix », j’ai atténué la manière de faire parler les ados, par exemple”, a poursuivi le scénariste. Le 38e album, “La fille de Vercingétorix”, par Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, a été le livre le plus vendu en 2019 en France, et de loin. Depuis 2013, les hérosimaginésil y a soixante et un ans par René Goscinny et Albert Uderzo (décédés respectivement en novembre 1977 et en mars dernier) alternent entre une aventure au village et un voyage. “Il était tentant de parler du coronavirus qui touche le monde entier, mais j’ai laissé ça de côté. L’épidémie, c’est un sujet triste, plein d’anxiété. Il vaut mieux rire d’autre chose etsouhaiter qu’à la sortie de l’album on ait enfin tourné la page”, a encore souligné M. Ferri. “Malgré tout, vous trouverez peut-être une allusion à une potion qui ressemblerait à un vaccin ou quelques petits clins d’oeil”.
Interrogé s’il avait pu échanger avec Uderzo sur cet album avantsa disparition, il a indiqué qu’”il a pu prendre connaissance du nouveau thème”. “Il approuvait l’histoire, il nous encourageait. Contrairement à ce qu’on peut croire, Albert n’était pas sur notre dos à tout contrôler”.
Abdelfettah Karmane
Cette consécration, qui a vu “une très forte confrontation de plus de 1.100 artistes aquarellistes participants à travers le monde, est une reconnaissance de sa participation effective et son dévouement à ce genre d’art plastique”, a indiqué l’artiste. “Le porteur d’eau”, a-t-il expliqué, est une peinture aquarelle inspirée de l’âme humaine, de l’identité et de la mémoire populaire, qui se manifeste à travers les différents aspects culturels du patrimoine maroco-andalous, notant que ses émotions profondes sont retranscrites sur sa toile par des traits de pinceaux figurant des antonymes entre l’ombre et la lumière, l’obscurité et l’éclairage ou encore le plein et le vide. Natif de Sidi Slimane et diplômé de l’école des arts plastiques de Rabat et fort d’une expérience de plus de 36 ans, l’artiste peintre Abdelfettah Karmane a exposé ses oeuvres picturales au niveau national et international, remportant plusieurs titres, notamment 2 médailles d’or au Maroc, 4 en France et une médaille d’argent en Chine.