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Au nom du quotidien Al Ittihad Al Ichtiraki, Jalal Kandali a entamé son intervention en soulignant que la liberté de la presse et le droit d'accès à l'information sont les principes fondamentaux des pays démocratiques qui disposent de lois permettant l'accès à la documentation et aux archives détenues par l'administration publique, les institutions élues et les organismes investis de mission de service public.
Il a ensuite mis l'accent sur les multiples difficultés rencontrées par les journalistes d'accéder à l'information qui devient, quelquefois, un handicap infranchissable particulièrement quand celle-ci relève, soi-disant du secret d'Etat.
Pour sortir de cette situation, Jalal Kandali a insisté sur la nécessité d'accéder facilement à l'information, aux archives et aux documents administratifs ; l’une des conditions et l’un des fondamentaux des pays démocratiques modernes. C'est ce qui permettra de diffuser l'information, de faciliter le débat de la chose publique et de contribuer également à la lutte contre la corruption, la prévarication et la mauvaise gestion. Ainsi, a-t-il indiqué, la société sera immunisée contre toutes les informations falsifiées et déformées.
Tout en indiquant que le droit à l'information est universel, Kandali a fait savoir que l'une des conditions de la démocratie est de reconnaître la liberté à accéder à l'information.
Pour ce qui est de l'expérience marocaine, il a tenu à rappeler l'article 27 de la nouvelle Constitution qui souligne que «les citoyennes et les citoyens ont le droit d'accéder à l'information détenue par l'administration publique, les institutions élues et les organismes investis de mission de service public. Le droit à l'information ne peut être limité que par la loi, dans le but d'assurer la protection de tout ce qui concerne la défense nationale, la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat, et la vie privée des personnes, de prévenir l'atteinte aux libertés et droits fondamentaux énoncés dans la présente Constitution, et de protéger les sources des informations et les domaines déterminés avec précision par la loi ». Ce droit ne concerne pas seulement les journalistes, mais aussi les citoyens, comme cela a été énoncé dans l'article 28 de la Constitution, a-t-il précisé.
A rappeler que lors des précédentes éditions, le Congrès qui est organisé alternativement chaque semestre au Maroc et en Espagne avait traité de problématiques diverses intéressant les deux pays comme l'émigration clandestine, les relations commerciales entre le Maroc et l'Espagne, l'Union pour la Méditerranée (UPM) ou encore de sujets en relation avec la profession comme la déontologie ou la formation journalistique dans chaque pays.