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" Etat et territoire dans l'histoire au Maroc ", " Régionalisation et développement social ", " Le Roi Mohammed VI et l'idée de la régionalisation ", autant de thèmes qui seront l'objet de présentations le 24 juin prochain. Contacté par Libé, Ahmed Lahlou, président de l'Association des étudiants marocains de France initiatrice du projet aux côtés de l'Observatoire d'études géopolitique sous la direction de Charles Saint-Prot , du groupe d'amitié parlementaire France-Maroc sous la présidence de Jean Roatta et de l'université Paris-Descartes, explique : " Nous avons voulu donner au projet de régionalisation avancée une tribune internationale. La Commission consultative sur la régionalisation (CCR) rendra son rapport à la fin de l'année 2010. D'ici là, nous avons voulu rassembler différents acteurs afin que la commission profite de l'expérience française ".
Deux membres de la CCR seront présents à Paris la semaine prochaine. L'occasion pour Ahmed Lahlou de discuter de différentes questions : " Il faudra s'interroger sur ce que l'on peut retenir de l'expérience française en termes de régionalisation tout en tenant compte des particularités et spécificités régionales qui sont propres à notre pays. Comment ce mode de gouvernance pourra-t-il en effet être adapté au Royaume ? "
Les conclusions de toutes ces questions seront rendues par le président de la Commission des affaires étrangères Axel Poniatowski, ainsi que par l'Ambassadeur du Maroc en France. Conclusions qui ne resteront pas lettre morte puisque comme l'explique le président de l'AEMF, " un ouvrage sera publié aux éditions CNRS et REMALD après le colloque afin que cette rencontre ne soit pas seulement théorique ".
Réitérer l'hommage de la France au Maroc et envisager les perspectives de régionalisation applicables dans le Royaume, tels sont les principaux objectifs du colloque organisé à l'Assemblée nationale. Selon Ahmed Lahlou : " Il est temps de montrer au monde entier que le Maroc bouge et que de grandes initiatives y sont en train d'être lancées. "