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Latifa Boumzough, présidente et fondatrice de l’Association des Haddarates d’Essaouira explique que ladite association est une école de soufisme dans tous ses genres. «Depuis que nous avons créé cette association en 2004, notre objectif était de préserver ce patrimoine. Il est donc à noter que notre association a toujours fusionné entre la Hadra et le Gnaoui», dit-elle.
«L'idée de créer ce groupe de femmes pour le chant spirituel n’était pas le fruit du hasard, ajoute Latifa Boumzough. Comme je l’ai signalé, à maintes reprises, l’objectif de notre association a été de préserver ce patrimoine culturel dont nous sommes conscientes de sa grandeur et son importance. Il a, en effet, été transmis de père en fils, mais les changements de la société ont affecté certaines traditions et coutumes. Toutes ces données nous ont incités à faire connaître l’art de la Hadra et ses particularités dans l’amour de notre Prophète».
Latifa Boumzough a, par ailleurs, précisé que «l'Association a réussi à s’imposer à travers le succès de ses participations à de nombreux festivals nationaux et internationaux, ce qui a donné au groupe une dimension internationale». Et d’ajouter : «Nous cherchons à faire revivre ce patrimoine culturel, en considérant sa grande importance sur le plan de la mémoire populaire, mais également du côté psychologique et spirituel. Il faut donc prendre soin de ce patrimoine et l’enseigner aux jeunes générations». Concernant la prochaine participation des Haddarates d’Essaouira à des évènements culturels, en Inde, Boulzough a fait savoir que la profondeur de la civilisation et ses spécificités constituent son succès. «Notre présence à Mombay, Calcutta, Madras et d‘autres villes de l’Inde nous donnera un élan pour nous rapprocher de cette grande civilisation et cette immense histoire indiennes», a-t-telle conclu.