Latefa Ahrrare, primée à Casablanca

Pour Latefa Ahrrare, l’année artistique finit en beauté. C’est le couronnement de tant d’efforts et d’abnégation à donner le meilleur d’elle-même. En théâtre comme au cinéma, elle s’est donnée à fond, au cours d’une année fructueuse. En Pologne, on l’a distinguée dans la ville des mille salles de théâtre, Varsovie, pour sa prestation dans « Capharnaüm », à Alger, on l’a applaudie longtemps  lors d’un festival et à Casablanca, on l’a primée à travers le prix de la meilleure actrice au Festival international du court-métrage et documentaire.
Ainsi, et après le prix de la meilleure réalisation décerné au court-métrage «Plastic», par les étudiants de l’Institut supérieur du génie appliqué (IGA), ce film vient d’être de nouveau distingué, à travers ce prix remporté, haut la main, par l’artiste Latefa Ahrrare. Réalisé par Abdelkebir Rgagna, «Plastic», où Latefa donne la réplique à Rachid El Ouali, aborde le thème de la violence dans ses dimensions physique, matérielle et sociale. On met la lumière sur un quotidien conjugal fait de violence et ses effets. Les origines de cette violence sont multiples :  conditions matérielles difficiles, stress dans le monde professionnel, question des pulsions sexuelles, la garde des enfants, entre autres.