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"Les autorités françaises ont décidé de proposer à leurs partenaires des pays arabes de désigner Jack Lang à la présidence du Haut conseil de l'Institut et à celle de son conseil d'administration", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot.
"Les autorités françaises souhaitent permettre à l'IMA de poursuivre et d'amplifier ses missions qui apportent une contribution importante à la connaissance du monde arabe et aux échanges entre celui-ci et la France", a-t-il ajouté lors d'un point de presse.
La décision devrait être prise, selon lui, le 25 janvier, une fois entérinée par les pays arabes membres du conseil d'administration de l'Institut culturel parisien consacré au monde arabe.
Si sa désignation est confirmée, M. Lang (73 ans) présidera aussi bien le Haut conseil de l'IMA que son conseil d'administration, dirigés respectivement jusqu'ici par l'ancien député UMP (droite-opposition) Renaud Muselier et Bruno Levallois, ex-inspecteur de l'Education nationale, conformément à la volonté du nouveau gouvernement socialiste français de supprimer la double présidence de l'Institut, remise en cause par la Cour des comptes française, en charge du contrôle des dépenses publiques.
Son chef de la diplomatie, Laurent Fabius, avait annoncé en juillet son intention de réformer la gouvernance de l'établissement, après avoir signifié son congé à Renaud Muselier, nommé par l'ancien président Nicolas Sarkozy, pour la fin 2012.
Le nouveau candidat à ce poste, Jack Lang, avait occupé le poste de ministre de la Culture entre 1981 et 1986 puis entre 1988 et 1993, avant de voir ses fonctions s'élargir à l'Education (1991-1993) pour ne garder que l'Education entre 2000 et 2002.
L'Institut du monde arabe, qui fête cette année son 25ème anniversaire, est une fondation de droit français, fruit d'un partenariat entre la France et vingt-deux pays arabes (Maroc, Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Djibouti, Egypte, Emirats Arabes Unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Mauritanie, Oman, Palestine, Qatar, Somalie, Soudan, Syrie, Tunisie, Les Comores et Yémen).
Conçu pour "faire connaître et rayonner la culture arabe", il se positionne aujourd'hui en "véritable pont culturel" entre la France et le monde arabe.