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Cette séance s'inscrit dans le cadre des réunions que le Souverain avait présidées dans le but d'élaborer un projet intégré de ce programme, qui couvre l'ensemble des régions du Royaume.
Lors de cette séance, le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, et le ministre de l'Intérieur, ont présenté des exposés devant Sa Majesté le Roi portant sur les différents aspects de ce programme et particulièrement en ce qui concerne les axes suivants :
- L’amélioration de l'offre hydrique notamment par la construction des barrages;
- La gestion de la demande et la valorisation de l'eau notamment dans le secteur agricole;
- Le renforcement de l'approvisionnement en eau potable en milieu rural;
- La réutilisation des eaux usées traitées dans l'irrigation des espaces verts;
- La communication et la sensibilisation en vue de renforcer la conscience liée à l'importance de la préservation des ressources en eau et la rationalisation de son utilisation;
Sa Majesté le Roi a bien voulu donner ses Hautes Instructions pour la mise en œuvre de ce Programme, dont le coût global atteindra 115 milliards de dirhams.
Cette séance de travail s'est déroulée en présence du chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, du ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, du ministre de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'administration, Mohamed Benchaaboun, du ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, du ministre de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, Abdelkader Amara, du ministre de l'Energie, des Mines et de l'Environnement, Aziz Rabbah, et du directeur de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi.
160.000 personnes bénéficiaires
Doté d'un budget global de 14,7 milliards de DH (MMDH), ce programme s'articule autour de trois composantes.
Il s'agit d'abord de la poursuite du Plan national d'économie d'eau en irrigation pour un coût de 9,5 MMDH qui vise la conversion des systèmes d’irrigation traditionnels en systèmes d’irrigation goutte-à-goutte.
Il est prévu d'équiper une superficie additionnelle de 350.000 ha de ce dernier système et d’augmenter les superficies équipées en goutte-à-goutte à près de 940.000 ha au niveau national à l'horizon 2027, ce qui permettra une économie annuelle de plus de 2,5 milliards de m3, soit deux fois la capacité d'un grand barrage comme Bin El Ouidane.
La deuxième composante concerne la poursuite du projet d'aménagement hydro-agricole pour la sauvegarde de la plaine de Saïss, irriguée à partir de la nappe phréatique dont le niveau accuse une baisse continue. Ce programme permettra la sauvegarde de près de 30.000 ha des terres irriguées dans la plaine de Saïss, à travers la construction d'un canal d'approvisionnement et un réseau de distribution d'eau alimenté à partir du barrage M'dez.
Pour ce qui est de la troisième composante, elle porte sur le développement et la modernisation des petites et moyennes hydrauliques, notamment dans les secteurs précaires.
Construction de 20 grands barrages
Après l’achèvement des travaux de construction y afférents, le Maroc atteindra une capacité de stockage avoisinant 27,3 milliards de m3.
Le programme prévoit le renforcement du potentiel national en petits barrages en vue de contribuer à assurer les conditions idoines du développement local, rappelant que le Maroc compte actuellement 130 petits barrages, outre 20 autres en cours de construction.
A cette fin, et en application des hautes instructions Royales, il a été procédé au recensement de 909 sites sur l’ensemble du territoire national pour la réalisation de petits barrages et d’autres collinaires.
Ces sites feront l’objet d’études techniques, économiques et environnementales détaillées pour programmer les barrages susceptibles d’être réalisés dont l’édification nécessitera une enveloppe budgétaire annuelle de près de 600 millions de dirhams.
Le renforcement de l’offre hydrique prévoit également la prospection des eaux souterraines pour la mobilisation de nouvelles ressources hydriques et le renforcement de l’alimentation en eau potable, a-t-il dit, évoquant d’autres mesures pour améliorer la gouvernance en matière de gestion des ressources en eaux souterraines en vue de les préserver et garantir leur pérennité.
Il sera aussi procédé au renforcement de l’offre hydrique et à la diversification des sources d’alimentation à travers la réalisation, le cas échéant, de stations de dessalement de l’eau de mer qui viendront s’ajouter à celles déjà existantes à Laâyoune, Boujdour, Tan Tan, centre Akhfennir et les autres en cours de réalisation.