-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
-
L’initiative "Years of Culture" dévoile le programme d’automne de l’année culturelle "Qatar-Maroc 2024"
Libre de ses choix, il s’est détaché des injonctions dictées par les autres ou par lui-même. “Je voulais tout à la fois, être une star mondiale, maintenant l’Amérique ne me fait plus du tout rêver, j’aime jouer dans mon pays et dans ma langue”, confie-t-il à Laurent Delahousse. Lambert Wilson est aussi au théâtre aux côtés d’Isabelle Adjani dans un format particulier. Les deux comédiens lisent la correspondance entre Maria Casarès et Albert Camus et donnent corps aux deux amants. Ils seront au Festival d’Avignon et dans la cour du château de Grignan pour le Festival de la Correspondance.
“Rendez-Vous”, “Hiver 54”, “Matrix”, “On connaît la chanson”, “Jet Set”, Lambert Wilson n’hésite pas à enjamber les frontières. Et au final, sa filmographie riche et variée lui ressemble en tous points. Il passe de la soutane (“Des Hommes et des Dieux”) au costume à paillette (“Le Marsupilami”) et conserve la même envie de jouer. “C’est à la fois pour surprendre le public et ne pas m’ennuyer”, assure-t-il sur le plateau de France 2.
Comme Meryl Streep, qu’il admire au plus haut point, il aime ces changements de tons et de personnalités qu’elle incarne dans chacun de ses films. “J’analyse son travail, je sais ce qu’elle fait en tant qu’actrice et elle continue à me surpendre, c’est un maître absolu”, dit-il à propos de l’actrice américaine.
Le commandant Cousteau, l’Abbé Pierre, le marquis de La Fayette ou encore Jean Racine, Lambert Wilson n’hésite pas à endosser les costumes. Le prochain qu’il aimerait revêtir est celui du Général De Gaulle. Le héros de l’appel de Juin 1940. “C’est une proposition qu’on m’a faite et j’espère qu’elle va aboutir, révèle le comédien à Laurent Delahousse, avant d’ajouter : “C’est un défi formidable pour un acteur”.
Depuis sa rencontre coup de foudre avec l’Abbé Pierre sur le tournage du film “Hiver 54”, Lambert Wilson n’a jamais cessé son engagement contre la misère. Aujourd’hui, son nouveau combat est centré sur l’environnement. Le comédien revient de Guyane où il a accompagné l’association écologiste Greenpeace. Avec le député européen (EELV) Yannick Jadot, il vient de signer une tribune dans le quotidien Le Parisien, qui se termine ainsi : “Que le massacre cesse, monsieur le président !”
“Il y a deux sujets en Guyane qui sont très préoccupants”, explique le comédien, d’une part l’éventualité de la création d’une mine d’or cédée par l’Etat français à un consortium canadien et russe qui dévasterait une grande région de la forêt tropicale et parallèlement à ça, un projet de forage pétrolier à l’embouchure de l’Amazone précisément où des récifs coralliens viennent d’être découverts”.