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L’objectif de cette rencontre, ajournée à cette date en raison de l’indisponibilité des parties concernées, est de dissiper le malentendu qui subsiste entre Hervé Renard et Hakim Ziyech. Ce dernier, écarté par le premier cité de la liste en partance pour la CAN 2017 au Gabon, n’avait pas apprécié sa non convocation, allant jusqu’à annoncer son intention de ne plus jouer pour le Onze national tant que Renard est en poste.
Depuis lors, la polémique n’a pas cessé de prendre de l’ampleur et il était difficile de trouver un terrain d’entente surtout après que Hervé Renard avait convoqué Ziyech à la concentration d’Agadir ponctuée par un match test perdu face aux Pays-Bas. Le sociétaire de l’Ajax, pressenti à l’AS Rome, avait décliné la convocation, tonnant qu’il était en vacances et qu’il ne pouvait faire partie du groupe dépêché pour le premier match des éliminatoires de la CAN 2019, rencontre lors de laquelle les partenaires de Mbarek Boussoufa avaient cédé le pas à Yaoundé devant le Cameroun.
Il y a lieu de rappeler qu’Hervé Renard avait tenu à convoquer Hakim Ziyech aux matches face aux Pays-Bas et au Cameroun, affirmant avoir "pris seul la décision de le mettre dans la sélection parce que sportivement, il méritait d'y être". Et de préciser sur le champ que "vous dire que les choses étaient parfaites avec ce joueur, c'est vous mentir. Malgré les divergences d'opinions, on est capable, avec beaucoup d'intelligence, de rétablir la situation. C'est mon point de vue. Apparemment ce n'est pas le point de vue du joueur".
La réunion de vendredi à Amsterdam sera donc l’occasion pour Renard et Ziyech, si c’est possible, de régler pour de bon ce différend et de mettre de côté leurs ego, et ce dans l’intérêt de l’équipe nationale qui a besoin de l’ensemble des cadres en mesure d’apporter un plus au groupe. Sachant que deux échéances majeures sont à l’ordre du jour, à savoir les éliminatoires de la Coupe d’Afrique et du Mondial 2018. Et si pour la CAN, le chemin semble balisé pour les phases finales de l’édition camerounaise, pour la Coupe du monde en Russie, en revanche, le ticket est bien loin d’être gagné d’avance. La prochaine double confrontation contre le Mali, le 1er septembre à Rabat et le 5 dudit mois à Bamako, permettra certainement à l’EN d’être fixée sur son sort dans cette campagne des éliminatoires au Mondial, manifestation qui nargue le football national.