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Aujourd’hui, Laïla Marrakchi collabore avec Eric Rochant et prépare deux épisodes de la nouvelle série française «Le Bureau des légendes», diffusée, depuis lundi dernier, sur Canal+. «Eric Rochant, le showrunner, m’a confié deux épisodes, avec des scènes d’action tournées au Maroc. J’ai adoré m’occuper de ces épisodes dramatiques, avec beaucoup de rebondissements et d’enjeux d’écriture», a-t-elle souligné. Le réalisateur français Eric Rochant a, en effet, fait appel à des scénaristes juniors et seniors pour l’écriture du scénario. Les premiers sont en charge des scènes isolées, les seconds traitent des épisodes entiers. En tant que showrunner, Rochant a signé seul le premier épisode, mais coréalise tous les autres avec Laïla Marrakchi, Mathieu Demy, Jean-Marc Moutout et Hélier Cisterne. Des Patriotes (1994) à Möbius (2013), Eric Rochant a toujours su démontrer sa fascination pour les espions. Aujourd’hui et après avoir travaillé sur les saisons 2 et 3 de «Mafiosa», le réalisateur et scénariste repart en mission secrète en signant sa première série pour Canal+, «Le Bureau des légendes». Il s’agit d’un décryptage du système des fausses identités dans les services secrets. Le Bureau des légendes est, en effet, ce département de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) où sont inventées les légendes, c’est-à-dire les vies supposées des agents implantés à l’étranger. La série relate l’histoire de Malotru, campé avec brio par Mathieu Kassovitz, qui revient de six années à Damas. Là-bas, il était Paul Lefebvre, un professeur de français: c’était sa «légende», sa couverture sous laquelle il opérait au service de la DGSE. Mais à son retour à Paris, au «Bureau des légendes» depuis lequel sont formés et pilotés à distance les agents, Malotru décide de ne pas abandonner son identité fictive, au risque de mettre la vie des autres clandestins en danger. Il est à noter que Laïla Marrakchi est née à Casablanca et a fait ses études en France. Elle est titulaire d’un DEA en études cinématographiques et audiovisuelles de l’Université Paris III. En 2000, elle a réalisé son premier court métrage : «L’Horizon perdu». Elle est aujourd’hui mariée au réalisateur Alexandre Aja, célèbre pour ses films «La colline a des yeux» et «Mirrors».