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artiste s'est rendu lundi à la police
française. Celui que l’on surnomme
le «phénomène du rap» faisait
l'objet d'un mandat d'arrêt
pour une affaire de détention
et transport d'armes.
Lacrim avait, en effet, été condamné en mars dernier, par contumace, à trois ans de prison. La justice lui reproche la présence de ses empreintes sur des armes à feu retrouvées chez des trafiquants de cocaïne. A part lesdites empreintes sur des chargeurs d’une kalachnikov, qu'il aurait déposées, selon lui, lors d'un tournage de clip, aucun lien n'a été établi entre lui et les autres prévenus.
L’arme en question aurait, selon l’artiste, été utilisée pour les besoins d’un clip tourné à Marseille. Selon la presse française, celui que l’on surnomme le «phénomène du rap», condamné par le passé pour vols, enlèvement et séquestration, aurait déclaré aux enquêteurs vouloir utiliser une arme factice, mais faute de mieux il s’en est procuré une vraie.
Selon une photo de l’AFP et des vidéos publiées sur Facebook, Lacrim aurait, d’autre part, passé quelques mois au Maroc lors de sa cavale. Il serait même monté sur scène, en octobre dernier, au «Too Much», une prestigieuse boîte de nuit de Rabat.
Avant de se rendre le rappeur a tenu à expliquer à ses fans sa décision sur sa page Facebook. «Voilà, comme je vous l'avais dit la semaine dernière dans ma vidéo... c'était bientôt la fin... Je suis enfin rentré en France, j'ai pu passer du temps avec ma famille et mes proches, finaliser mon projet et surtout voir ma fille qui vient de naître et revoir mon fils», a-t-il écrit. «J'ai décidé de me présenter moi-même à la justice. (...) Je ne sais pas encore quand je pourrai vous revoir», a-t-il ajouté.
Le rappeur s'est également confié au journal français «Le Parisien» et a expliqué : «Quand j’ai pris trois ans de prison ferme, je n’ai pas réfléchi sur le coup, je suis parti. Ma femme était enceinte de trois mois à ce moment-là. Je ne savais plus quoi faire. J'étais perdu». «Je n'ai pas l'habitude de ne pas assumer», avait, par ailleurs, affirmé le rappeur de 30 ans, en mai dernier, dans un communiqué présentant son album «Ripro volume 1».
Rappelons qu’en octobre 2012, Lacrim a été condamné pour vol à main armée par le tribunal correctionnel de Paris à 4 ans de prison, dont 2 avec sursis. Sorti en février 2014, sa réinsertion n'a pas duré longtemps puisqu'en mars 2015 un mandat d'arrêt a encore été lancé contre lui.
Celui qui s'est rapidement imposé sur la scène de rap dite «hardcore» aux textes crus et aux instrumentations lourdes qui lorgnent notamment vers le rap américain sera prochainement au centre de l'actualité musicale, malgré ses démêlés avec la justice. Le rappeur sortira, en effet, un nouvel opus en décembre prochain.