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Ainsi dans la soirée de lundi à mardi, le chef du service électrique de la chaîne régionale de télévision, en voulant nettoyer la réserve d'eau de la maison de ses parents, y a laissé la vie. Il est mort asphyxié par les gaz dégagés par la motopompe. Deux de ses compagnons sont encore sous traitement à l'hôpital régional de Laâyoune où leurs jours ne sont plus en danger.
Pour ce qui est des dégâts matériels, en plus des ponts sur les oueds Sayad et Boukila à quelques kilomètres de Guelmim, des maisons se sont effondrées aussi bien à Guelmim qu'à Laâyoune et Tan Tan.
Mais ce qui dérange le plus les habitants des provinces sahariennes, c'est l'état déplorable des routes, où quelle que soit la quantité de pluies, ce sont des mares qui se forment dans les rues. Elles attirent des nuées de mouches et de moustiques et dégagent des odeurs nauséabondes, surtout que les rues sont rarement nettoyées et le peu de bitume existant est emporté par les crues les transformant, non seulement en nids-de-poule dangereux mais aussi en crevasses.
Cet état lamentable des infrastructures persiste, bien que durant la période 2005-2009, la province de Laâyoune, à elle seule, a connu la réalisation de 179 projets dans le cadre de l'INDH.
D'une valeur globale de 90 millions de DH, ces projets qui ont profité à près de 71.000 habitants, ont concerné la mise en place de nouvelles infrastructures dans les quartiers sous-équipés et la réalisation de centre d'accueil et de structures dédiées à la promotion des prestations de base.
Malgré ces réalisations, les autorités municipales qui font de leur mieux, nous explique-t-on, n'arrivent pas à maîtriser cette situation pour laquelle des solutions ponctuelles sont trouvées en attendant la prochaine saison des pluies pour voir ressurgir les défaillances qu'on croyait avoir surmontées.
A Assa, par exemple, la municipalité, avec l'aide de la Protection civile, a eu recours aux motopompes pour dégager les grandes places de la ville où la circulation était devenue impossible du fait des crues de l'oued Assa qui, chaque année, menace la ville et surtout l'historique ksar.
Malgré l'importance des moyens mobilisés, que ce soit dans le cadre de l'INDH ou autres programmes destinés au développement durable dans ces provinces, on ne parvient pas à mettre fin à cette situation.
Parmi les dégâts provoqués par les pluies, les routes, surtout celles reliant Guelmim aux différentes communes rurales, notamment, la route reliant Guelmim à la commune de Targaouassaye, via l'oasis de Lagsabi à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Bab Sahara.
Si à Guelmim, Tan Tan ou Assa, les dégâts seront oubliés du fait de la bonne année agricole attendue, ce n'est pas le cas à Laâyoune où personne ne pratique l'agriculture et où les terres sont arides.