En effet, cette faveur dont bénéficiera ce Festival organisé par la section locale de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance intrigue les acteurs locaux jugeant que le nouveau wali a mis fin à la mauvaise organisation de festivals dans la région et à la gabegie que cela entraînait. Ce qui a fait naître un grand espoir chez ceux qui dénonçaient la mauvaise gestion. Mais voilà qu’après l’annulation des festivals du cinéma, des femmes entrepreneurs et la Foire internationale du dromadaire, la wilaya accorde une aide financière substantielle de 600 mille dirhams en plus de l’aide octroyée par la région estimée à 300 mille dirhams et le soutien de l’Agence du Sud évalué à 1 million de dirhams. Ce qui fait un total de 1 million neuf cents mille dirhams sans oublier la participation du ministère de la Culture et celle du Centre cinématographie marocain.
Le CCDH, l’ONP et l’Association régionale sahraouie pour le développement et la culture se chargent, quant à eux, de la restauration lors du Festival.
Les acteurs se demandent quel est le secret ou la raison de cette faveur faite à la Ligue. Ils l’attribuent à une recommandation qui fait suite au dernier voyage de la présidente de la Ligue à Genève où elle a supervisé l’organisation d’une exposition de peinture et d’arts plastiques, en marge des conférences relatives aux droit de l’enfant.