La transition politique en Syrie est la mère de toutes les questions


Mardi 15 Mars 2016

Un accord sur la transition politique en Syrie est "la mère de toutes les questions", a affirmé lundi l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, avant le début des discussions de paix au Palais des Nations de Genève.
 "Nous sommes à un moment de vérité", a dit Staffan de Mistura. "Quelle est la principale question ? La mère de toutes les questions est la transition politique", a-t-il ajouté, en référence au point de désaccord majeur entre le régime de Damas et l'opposition qui exige le départ du président Bachar al-Assad avant la mise en place d'un "organe de transition".
 Bachar al-Jaafari, l'ambassadeur de Syrie auprès de l'ONU à New York et négociateur du régime, a insisté dimanche sur le fait que l'ordre du jour des discussions n'avait pas encore fait l'objet d'un accord.
 Devant les journalistes, M. De Mistura lui a apporté une sorte de démenti en affirmant que "l'ordre du jour est fixé" avec pour objectif prioritaire la transition politique devant permettre ensuite d'organiser des élections.
L'opposition syrienne, représentée par le Haut comité des négociations (HCN) qui regroupe une myriade de groupes différents, exige que le départ du président syrien Bachar al-Assad soit réglé dans les 6 mois qui viennent, avec la mise en place d'un "organe de transition" doté de tous les pouvoirs. Des élections législatives et présidentielle doivent ensuite être organisées dans les 12 mois suivants, mais en excluant les représentants du régime actuel, selon le HCN.
 Pour Damas, dont les positions militaires sur le terrain ont été considérablement renforcées grâce à l'intervention de l'aviation russe, il est hors de question de parler du sort du président Assad.
Ce nouveau round de discussions, qui fait suite à la session ratée organisée en février, doit s'achever le 24 mars au plus tard. Après une pause d'une semaine à dix jours, deux séries de pourparlers devraient se succéder, a indiqué le médiateur de l'ONU. "D'ici là, nous pensons que nous devrions avoir au moins une feuille de route claire. Je ne parle pas d'accord, mais une feuille de route claire, car c'est ce que la Syrie attend de nous", a-t-il ajouté.


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