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Le président Moncef Marzouki devait donner le coup d’envoi des cérémonies du 14 janvier en hissant le drapeau de son pays place de la Kasbah à Tunis, non loin du siège du gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahda.
Peu après, les partenaires sociaux devaient signer un «pacte social» à l’Assemblée nationale constituante (ANC) alors que le pays voit depuis l’été se multiplier les conflits sociaux dégénérant en violences face au chômage et la misère, causes majeures de la révolution.
Dernier exemple en date, l’armée a été déployée dimanche à Ben Guerdane (sud) après une semaine d’affrontements entre manifestants et policiers.
A Tunis, l’ambiance était plus festive: des concerts et des expositions de rue ont animé tout le week-end l’avenue Habib Bourguiba, haut lieu du soulèvement de l’hiver 2010-2011.
Détracteurs et partisans du pouvoir, islamistes et laïcs, avaient prévu de défiler hier sur cette artère, alors que des heurts les opposent régulièrement.
«Les modernistes, les laïques, les religieux (...) devaient donc se retrouver côte à côte le temps d’une commémoration», a relevé le journal Le Quotidien.
Le ministère de l’Intérieur a indiqué avoir pris «toutes les précautions et mesures nécessaires» et a appelé toutes les parties à ne pas «nuire à la sécurité et à l’ordre».