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Une attaque toujours incisive
Le Real a souvent tremblé contre l'AS Rome en huitièmes de finale (2-0, 2-0) mais sa puissance de feu a fait la différence: la "Maison blanche" n'est plus qu'à cinq matchs de sauver sa saison en soulevant la "Undecima", la 11e C1 de l'histoire du club.
Et sur le papier, les statistiques de l'équipe madrilène sont flatteuses: elle n'a encaissé aucun but lors de sept de ses huit matchs européens en 2015-2016 et elle compte dans ses rangs Cristiano Ronaldo, meilleur buteur de la compétition cette saison (13 buts) et de tous les temps (90 buts).
Le triple Ballon d'or a encore été déterminant mardi soir au stade Santiago-Bernabeu, avec un but et une passe décisive malgré son positionnement comme avant-centre, un poste qu'il n'apprécie pas.
Ce sacrifice de "CR7" en pointe est sans doute à mettre au crédit de Zidane qui a relancé le Portugais alors que ce dernier semblait jusque-là en retrait dans les grands matchs cette saison.
Outre Gareth Bale, plutôt bon pour sa première titularisation après un mois et demi de blessure, "Zizou" peut aussi espérer le retour prochain de Karim Benzema (cuisse) pour apporter davantage de liant entre les lignes d'ici les quarts (5-6 et 12-13 avril).
"Le Real a des joueurs excellents et si Zidane finit par trouver un ordonnancement de jeu, l'équipe sera redoutable", a analysé dans un éditorial Alfredo Relano, directeur du quotidien sportif madrilène As.
Une défense sur le fil du rasoir
Mais derrière les attaquants et un entrejeu riche en milieux offensifs (James Rodriguez, Toni Kroos, Luka Modric...), l'arrière-garde du Real a souffert mardi.
Comme si l'"obligation de gagner" clamée lundi par Zidane avait poussé les joueurs madrilènes à l'abordage, à l'image du latéral gauche Marcelo, très offensif mais régulièrement pris dans son dos par l'ailier romain Mohamed Salah.
Seuls les multiples ratés de Salah dans la finition et les parades de l'excellent gardien Keylor Navas ont empêché la Roma d'ouvrir le score au Bernabeu.
Face à un adversaire plus sérieux en quarts, la chance pourrait tourner. Mais Zidane a assumé cette stratégie offensive, au nom de son "idée" de jeu.
"Quand on te crée des occasions, on peut se mettre en colère. Mais nous voulions jouer et prendre des risques", a-t-il résumé après la rencontre, rapporte l’AFP.
Zidane va devoir trancher
Pour espérer aller au bout en C1, Zidane va peut-être devoir trancher dans le vif.
Son choix de titulariser mardi le milieu défensif brésilien Casemiro pour apporter plus d'équilibre dans l'entrejeu va dans le bon sens mais elle risque de reléguer sur le banc des stars comme Isco ou James Rodriguez quand Benzema reviendra de blessure.
De même, l'ailier espagnol Lucas Vazquez (24 ans), formé au club, mériterait sa place en attaque: passeur décisif mardi sur l'ouverture du score, il est également précieux par ses retours défensifs. "Chaque fois qu'il joue, il fait le boulot", a résumé Zidane.
Bref, le plus dur commence pour le Real et son entraîneur français. Surtout si le tirage du 18 mars leur réserve un gros morceau.
"L'équipe est préparée, a néanmoins assuré Cristiano Ronaldo mardi soir. Il nous manque encore beaucoup de choses, de la continuité, de la chance, de l'ambition, mais nous sommes sur le bon chemin."