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La société, les médias voire les professionnels du secteur de la santé mentale portent un regard stigmatisant sur cette couche sociale, et contribuent ainsi à son isolement et à la détérioration de son état psychique, a souligné M. Bettas, lors d'une table ronde organisée ce week-end sous le thème "L'état des lieux de la santé mentale à la lumière du rapport du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH)".
Le traitement de ce genre de maladies nécessite une approche qui ne soit pas purement médicale, mais qui va prendre en considération les aspects psychologiques, sociologiques et anthropologiques, a-t-il estimé, appelant à mener des actions de sensibilisation et de communication ciblant tous les acteurs de la société dans le but de changer nos comportements envers cette catégorie.
Pour sa part, le membre du barreau des avocats de Casablanca, Mustapha Naoui, a relevé que ce sujet interpelle notre sens de la citoyenneté et des droits de l'Homme, notant que la Constitution de juillet 2011 vient ancrer ces valeurs et promouvoir les principes d'équité et d'égalité entre les citoyens, en accordant un intérêt particulier aux couches les plus vulnérables.
Les malades mentaux et psychiques ont le droit à un accès équitable aux services administratifs et de soins de l'Etat, a relevé M. Naoui, soulignant que le Maroc a signé une série de conventions internationales visant à aligner notre pays sur les normes et standards internationaux.
En outre, M. Naoui a appellé les autorités et les parties concernées à effectuer des visites périodiques et régulières aux établissements de soins dédiés à cette frange sociale pour s'enquérir des conditions d'hébergement, de traitement et de prise en charge de ces personnes, qui nécessitent des moyens spéciaux et des ressources humaines formés pour accompagner cette catégorie de patients.
Initiée par la Commission régionale des droits de l'Homme Al Hoceima-Nador, cette rencontre s'inscrit dans le cadre des recommandations du CNDH comprises dans le rapport thématique sur la santé mentale et les droits de l'Homme publié le 11 septembre dernier.
Ont pris part à cette rencontre les représentants des départements concernés (santé, justice et autorités locales) ainsi qu'une pléiade d'universitaires, de spécialistes et d'acteurs associatifs.