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A l’entame de la lettre/plainte, les associations citent le problème du déficit en équipements et structures d’accueil. De ce fait, les médecins et infirmiers sont dépourvus de moyens requis pour prodiguer les soins aux patients issus de la province d’Essaouira qui compte plus de 400.000 habitants.
Deux blocs opératoires pour 13 chirurgiens, du matériel et outils de chirurgie qui font défaut, un scanner et un appareil de radiologie toujours en panne, entre autres. Autant de problèmes qui handicapent les services sanitaires et obligent ainsi les chirurgiens à gérer une situation insupportable qui accentue la souffrance des malades.
Outre ces problèmes, la lettre s’est arrêtée longuement sur les pratiques insoutenables dont souffrent les malades hospitalisés au CHP Sidi Mohammed Ben Abdellah à Essaouira. Humiliations et marchandages sont le lot du mauvais traitement que font subir certaines personnes aux patients afin de les forcer à faire appel aux services du privé. Des pratiques illégales qui sont monnaie courante à cause d’une minorité qui mène une guerre acharnée contre les médecins et infirmiers intègres.
Le problème de l’hygiène a été à son tour soulevé par la lettre en question. Et pour conclure, les neuf associations signataires réclament l’intervention urgente des responsables pour protéger à la fois patients et médecins et infirmiers du lobby qui a mis main basse sur le CHP.
Nous avons essayé de contacter la déléguée du ministère de la Santé pour éclairer l’opinion publique sur ces différents problèmes, mais nos appels sont restés sans réponse.