Dans un communiqué, les organisateurs expliquent que Cinépsy Maroc a pour objectif de permettre à chacun de mieux comprendre la schizophrénie, d'en percevoir la réalité au quotidien et de découvrir les traitements et accompagnements disponibles, à travers des films documentaires, ajoutant que des spécialistes marocains et internationaux ont animé les débats et répondu aux questions du public, des professionnels et des familles, sur cette pathologie souvent mal comprise et qui fait encore peur.
Cette édition s’inscrit pleinement dans les missions que s’est données cet événement, à savoir faire parler sans tabou des pathologies mentales au Maroc et ainsi participer à l’amélioration de leur prise en charge et à leur déstigmatisation. La schizophrénie compte parmi les pathologies mentales les plus entourées de peur, de tabous et de honte, tant pour ceux qui en sont atteints que pour leur famille.
Caractérisée par un ensemble de symptômes très variables, allant jusqu’à d’impressionnants délires et hallucinations, elle est aussi terriblement invalidante par le retrait social et les difficultés cognitives qu’elle induit généralement.
Or, il existe aujourd’hui des possibilités de prises en charge adaptées, combinant traitements pharmacologiques et psychosociaux, à même d’obtenir une rémission durable de ses effets.
Si de nombreuses recherches sont toujours en cours pour mieux comprendre cette pathologie et ses facteurs de risque, plus les mesures d’intervention sont prises tôt, plus les chances de stabiliser l’état du patient sont grandes.
Pour la première fois, cette édition du Cinépsy Maroc s’est clôturée en beauté avec un concert offert par l’Association des amateurs de musique andalouse du Maroc (l’AAMAM) et présenté au sein même du service, ce qui a permis aux patients et à tous les soignants de se joindre au public pour assister à ce concert exceptionnel. Le public du Cinépsy Maroc a eu également l’opportunité de découvrir l’exposition organisée par le Donkey Museum of Tangier.
En 2017, Cinépsy Maroc a vu le jour au sein de la Faculté de médecine de Casablanca, fondé la psychothérapeute Boushra Benyezza. Depuis, le Centre psychiatrique universitaire Ibnou Rochd participe à différentes rencontres avec des plateformes poursuivant les mêmes objectifs, tels qu’Images et psychiatrie en France.