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L’accent a été ainsi mis sur l’importance qu’est censée occuper la femme, qu’on appelle communément «la moitié de la société». Celle qui procrée, enfante, nourrit, chérit et accompagne l’enfant dans ses premiers pas. Bref la mère, cette source de la vie qu’il faut préserver en commençant par lui assurer toutes les conditions d’une bonne santé sexuelle et procréative. C’est ce qui fait dire au responsable onusien que «la pleine jouissance de la santé sexuelle et procréative et des droits procréatifs peut faire la différence entre la vie et la mort pour des centaines de milliers de femmes et d'adolescentes: la différence entre mourir durant la grossesse ou l'accouchement de causes évitables et mettre un enfant au monde sans danger; la différence entre une grossesse d'adolescente non désirée et la possibilité de poursuivre son éducation et de mener une existence autonome; et la capacité de tout individu, indépendamment de sa condition sociale, de son identité ou de son statut personnels, de jouir d'une vie sexuelle sans danger et satisfaisante, sans craindre la violence sexuelle, les infections sexuellement transmises ou le préjugé transmis par la société».
En fait, la santé sexuelle et procréative et les droits procréatifs sont des droits de l'Homme universels. Ils constituent une part indivisible de l'équation plus large des droits de l'Homme et du développement. Leur force particulière tient au fait qu'ils se réfèrent aux aspects les plus intimes de notre identité individuelle et permettent l'affirmation de la dignité humaine, subordonnée au contrôle de toute personne sur son corps, ses désirs et ses aspirations. Leur capacité d'autonomisation commence au sein du foyer et s'étend aux niveaux communautaire, national et international.
Par ailleurs, le directeur exécutif de l'UNFPA a rappelé, à juste titre, que cette année marque le vingtième anniversaire de la Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l'Homme, qui a donné le signal d'un nouvel effort pour promouvoir et protéger tous les droits de l'Homme pour tous dans la conviction qu'ils vont ensemble avec le développement. L'année suivante, en 1994, la Conférence internationale sur la population et le développement, tenue au Caire, a insisté sur le message de Vienne et souligné que la santé sexuelle et procréative et les droits procréatifs devaient être au centre des politiques de population et de développement. Jusqu'à ce jour, cette approche fondée sur les droits de l'Homme guide l'UNFPA dans son action.
Et le directeur onusien de conclure : «A l'heure où le monde définit la structure du développement pour l'après-2015, les programmes énoncés au Caire et à Vienne sont aussi pertinents et apportent les uns aux autres un aussi grand appui aujourd'hui qu'il y a 20 ans».