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Certaines rumeurs n'ont pas hésité à avancer que la filière de Veolia aurait déjà entamé les démarches lui permettant de se décharger de ses engagements comme ce fut le cas pour Redal qui s'est désengagée de la gestion déléguée des services d'assainissement, de distribution d'eau potable et d'électricité ainsi que du transport urbain et de la gestion des déchets à Rabat.
Les mêmes rumeurs prévoient que la gestion de secteur sera déléguée, après le départ d'Amendis, à une société britannique gérée par des investisseurs émiratis.
En effet, depuis le mois d'avril dernier, plusieurs informations concordantes ont révélé que le groupe français, empêtré dans les problèmes financiers, serait sur le point de céder sa place au Fonds d'investissement anglais Actis. Et que l'opération n'attendrait que l'accord des autorités compétentes pour être finalisée.
Des informations qu'Amendis-Tanger a infirmées. Selon certaines sources de la direction de l'entreprise, ces rumeurs sont infondées. « Aucune information concernant ce sujet ne nous est parvenue jusqu'à présent », nous a confié une source d'Amendis-Tanger sous le sceau de l'anonymat.
Même son de cloche de la part de plusieurs élus de la ville qui nous ont confirmé qu'ils manquaient de données sur cet éventuel départ d'Amendis. « On ne dispose d'aucune information sur le sujet. Même au sein du Conseil de la ville, le sujet n'a jamais été traité », nous a affirmé un édile de la ville. « Si l'entreprise est sur le point de partir, je crois qu'on serait les premiers à le savoir. Mais jusqu'à aujourd'hui, rien ne semble augurer ce départ », nous a précisé un autre édile.
Pourtant, quelque soient les affirmations des uns et des autres, les experts sont unanimes à constater que Veolia a bel et bien entamé une stratégie de restructuration dans l'objectif de recentrer ses activités au niveau de l'Europe. A preuve, son retrait d'Egypte et d'autres pays du Moyen-Orient et d'autres zones.
En effet, le groupe Veolia tente de recentrer ses activités autour de trois principaux pôles que sont l'eau, la propreté et les services à l'énergie, et ce afin de réduire son endettement. Car si le chiffre d'affaires de Veolia est resté globalement stable à 35 milliards d'euros entre 2008 et 2010 avant de chuter à 29.6 milliards d'euros en 2011, le premier trimestre 2012 a enregistré une baisse qui se poursuit avec un chiffre d'affaires perdant 4.1 % en glissement annuel à 7.826 milliards avec un résultat net opérationnel récurrent de 543,5 millions d'euros au premier trimestre 2012 soit une baisse de 12,1 % à change constant.
Du côté des ratios, l'endettement a bondi de 11.1 % en 2011 atteignant 155.06. La marge opérationnelle a perdu près de 50 % à 3.43 et la rentabilité financière est passée de 8 en 2010 à -3.22 en 2011.