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Pour la rédaction, ce nouveau numéro s’inscrit dans le cadre d’une démarche citoyenne qui vise à consolider une culture d’évaluation des politiques publiques et l’initiation d’un débat public autour de ce sujet. Il ambitionne la construction d’un discours objectif affranchi des enjeux politiques et idéologiques autour de la question sociale, en partant d’une analyse neutre des données et des faits sociaux.
Dans un premier chapitre, intitulé « Acteurs », le rapport s’arrête sur les efforts amorcés par l'institution monarchique dans le domaine social. Il recense les diverses actions et programmes à caractère social initiés par le Souverain. Le document souligne la présence quasi absolue du Roi, à travers la lutte contre la pauvreté et la marginalisation, et l'intérêt constant affiché à l’égard de certains groupes sociaux. Dans cette première partie, il a été aussi question d’examiner l’activité d’autres acteurs, en l’occurrence l’organe législatif, les syndicats et la société civile. Concernant le volet syndical, il était question de mettre sous lumière le dialogue social, les projets de loi sur les syndicats, la grève et la perte d'emploi, ainsi que les élections professionnelles et les mouvements de contestation des diplômés chômeurs.Suite de la première page
Dans un deuxième chapitre consacré aux politiques publiques dans le domaine social, le rapport a passé au crible les politiques engagées dans les secteurs de l'enseignement, de la santé, des médicaments, de l'INDH, de la précarité, de la famille, de la situation de la femme et de la jeunesse.
En ce qui concerne les politiques de l’emploi, le rapport a indiqué que malgré l'évolution relative de ce marché, le rythme de création d'emplois reste insuffisant pour absorber les diplômés chômeurs. Il estime par ailleurs que le dialogue social entre les syndicats et le gouvernement, est un vrai échec et continue à être entravé parce que l’offre gouvernementale n’est pas à la hauteur des aspirations des travailleurs.
Evoquant le secteur de la santé, le rapport s’est focalisé sur l’échec de la mise en application du système d'assistance médicale pour les personnes à revenu limité et note que les engagements du gouvernement se sont évaporés à plusieurs reprises. Le rapport a tiré la sonnette d’alarme en indiquant que la non-application du régime d'assistance médicale aux personnes à faible revenu et les nécessiteux dans les meilleurs délais participera à l’augmentation des inégalités sociales et l’aggravation des problèmes de santé.
Quant à la question de l’enseignement, le rapport a noté la recrudescence de la violence dans l’école marocaine et l’entrée en force des drogues hallucinogènes ou irritantes. Le système éducatif constitue une problématique à plusieurs niveaux et se trouve confronté à des difficultés structurelles. Le rapport a mis à l’index le faible niveau des étudiants, la frustration des professeurs chercheurs désœuvrés et peu motivés et les dérives du système en termes de gouvernance et de gestion. Dans un autre registre, le rapport évoque la position du Maroc dans les rapports internationaux. Il considère que le Maroc est un pays dont les indicateurs de développement sont les plus faibles au niveau international en raison de l’insuffisance des indicateurs de santé et de certaines manifestations à caractère social, économique et environnemental.