La révolution indonésienne que prépare l'Inter Milan

L'Inter Milan aurait quasiment conclu l'arrivée d'un nouvel actionnaire Erick Tohir. De quoi espérer l'injection de liquidités fraîches.
 «IndoInter». Il faudra désormais s'habituer à lire ce nouveau surnom dans les médias italiens. L'Inter Milan est en discussions très avancées avec un investisseur indonésien, Erick Tohir. Mieux, d'après le Corriere dello Sport et La Gazzetta dello Sport, l'accord est total. L'actuel président nerazzurro Massimo Moratti l'a confirmé à demi-mot ce jeudi, relayé par Sport Mediaset.
 «Il y a de la bonne volonté des deux parties pour conclure l'affaire et réaliser quelque chose de positif pour l'Inter. Les discussions avancent bien», a-t-il confié, expliquant qu'il avait déjà assaini la situation financière de la formation lombarde. «Nous avons baissé la masse salariale de 80 M€», a-t-il expliqué. Du coup, rien ne s'oppose à la prise de participation du riche businessman, magnat des médias, qui devrait intervenir début juillet.
Selon les médias italiens, dont La Gazzetta, l'entrée de Tohir dans le capital milanais se fera progressivement : 40% tout de suite avant d’en prendre complètement le contrôle dans 3 ans. Il est malgré tout prévu que Morratti reste à la présidence, poste qu'il occupe depuis 1995 et auquel il est très attaché. Dans un premier temps, l'idée est d'offrir une enveloppe confortable au nouvel entraîneur : Walter Mazzarri.
Une seule exigence de la part du nouvel interlocuteur : recruter coûte que coûte le milieu de terrain de Cagliari Radja Nainggolan (25 ans), annonce Sport Mediaset. L'international belge (4 sélections) est en effet d'origine indonésienne, comme Tohir, et deviendrait la tête de gondole du club en Asie. L'Inter Milan new-look est en marche. Il fallait au moins ça pour relever la tête après une saison catastrophique.