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Khrachfiyine et Terrafine, les borjs Sidi
Bounafae, Boutouil et Neffara, la bibliothèque
Quaraouiyine, le mausolée Sidi Harazem,
les murailles de Bab Makina, de Jnan
Drader, le foundouk Achich, les tanneries
d'Ain Azliten, de Sidi Moussa et la première
tranche de Dar Dbagh Chouara, outre
les medersas de Sbaiyine et de Seffarine.
Le chantier de restauration de la Médina de Fès a atteint son rythme de croisière dans la mesure où 15 sur les 26 projets lancés sont achevés, a annoncé le directeur de l'Agence pour le développement et la réhabilitation de la ville de Fès (ADER), Fouad Serrhini.
"Pilotés par un comité local présidé par le wali et exécuté par l'ADER-Fès en tant que maître d'ouvrage délégué, 15 des 26 projets de restauration des monuments historiques lancés dans le cadre de ce programme, sont achevés", a précisé M. Serrhini dans un entretien à la MAP.
Il a fait savoir que les autres projets en cours de réalisation seront achevés fin 2015, soulignant que ce programme a franchi des "pas importants" dans sa réalisation grâce à la sollicitude Royale et aux efforts déployés par tous les partenaires tant au niveau local que central.
Les 15 monuments restaurés sont les ponts Khrachfiyine et Terrafine, les borjs Sidi Bounafae, Boutouil et Neffara, la bibliothèque Quaraouiyine, le mausolée Sidi Harazem, les murailles de Bab Makina, de Jnan Drader, le foundouk Achich, les tanneries d'Ain Azliten, de Sidi Moussa et la première tranche de Dar Dbagh Chouara, outre les medersas de Sbaiyine et de Seffarine, a-t-il ajouté.
Le directeur de l'ADER a précisé que deux des trois tanneries de la Médina, ainsi que la première tranche de la tannerie Chouara sont mises en service au profit de leurs artisans, alors que les travaux de la seconde tranche se poursuivent à un rythme accéléré.
Selon lui, l'objectif de la réhabilitation des tanneries consiste à préserver le métier de la tannerie ancestral à Fès, encourager les techniques non polluantes, assurer l'emploi de près de 800 tanneurs et améliorer les conditions de leur travail.
Concernant le traitement du bâti menaçant ruine, les interventions de l'ADER-Fès se font sur un tissu vivant auprès des familles généralement pauvres et avec des problèmes d'ordre juridique et social, a-t-il fait remarquer.
Il a fait état de près de 1.000 opérations lancées dans ce sens et qui se déclinent en aides de confortement, en interventions urgentes et en opérations de démolition.
D'un investissement de plus de 615 MDH, le programme de restauration 2013-2017 concerne en tout 27 monuments et sites historiques de la Médina de Fès, près de 4.000 bâtisses menaçant ruine dont 1.729 du 1er degré, ainsi que des tanneries, des ponts et des médersas édifiées par la dynastie des Mérinides entre les 13e et 14e siècles, a noté M. Serrhini.
Il a ajouté que des monuments réhabilités dans le cadre du programme de restauration 2013-2017 ou celui du Millénium Challenge, seront placés auprès de gestionnaires privés, soit des entreprises ou des fondations pour exploitation dans le cadre d'un cahier des charges établi par les différents intervenants.
Ces sites devraient abriter des activités économiques liées à l'artisanat et au tourisme ainsi que des activités sociales et culturelles, a-t-il souligné, affichant l'ambition de faire entrer ce patrimoine universel de l'humanité, dans le cercle des destinations historiques les plus visitées au monde.
Selon le responsable, l'objectif est d'insuffler une nouvelle dynamique socioéconomique et culturelle dans un contexte chargé d'histoire et de patrimoine conformément aux directives de SM le Roi Mohammed VI, qui avait insisté, à maintes reprises, sur la nécessité d'adopter une vision dynamique quant à cette protection, en visant à intégrer le patrimoine dans les projets de développement et non seulement à l'embaumer dans une vision de sacralisation du passé.