-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Cette fois-ci, c’est le premier président de la Cour des comptes, Driss Jettou, qui a relancé le débat sur la réforme des Caisses des retraites. Lors d’une réunion de trois commissions permanentes à la Chambre des conseillers, à savoir la commission des finances, de la planification et du développement économique, celle de la justice, de la législation et des droits de l’Homme et enfin celle de l’enseignement, des affaires culturelles et sociales consacrée à la discussion du rapport de la Cour des comptes sur la CMR, Driss Jettou a critiqué le gouvernement Benkirane concernant la réforme des Caisses des retraites, en affirmant que ladite réforme est insuffisante et n’a pas apporté des solutions radicales aux dysfonctionnements de la CMR.
Tout en mettant en exergue « l’importance de la réforme adoptée par l’ancien gouvernement et entrée en vigueur en octobre 2016, et qui permettra d’augmenter sa durabilité d'environ 6 ans et de baisser ses dettes implicites à l’horizon des 50 prochaines années, d'environ 57% », Driss Jettou « a fait remarquer que la réforme n’a pas touché certains critères de base du régime des pensions civiles, ce qui la rend insuffisante pour assurer la durabilité et l’équilibre du système sur le moyen et long termes », selon la MAP.
Une source syndicale bien informée a affirmé à Libé que le premier président de la Cour des comptes a souligné que ladite réforme ne réglera pas les dysfonctionnements de la CMR et qu’elle retardera donc la crise de cette caisse jusqu’à 2028.
Pour pallier les dysfonctionnements, Driss Jettou propose, entre autres, de plafonner les montants des retraites comme c’est le cas de la Caisse nationale de la sécurité sociale et de repenser le système de promotion des fonctionnaires.
« Les centrales syndicales se sont farouchement opposées à la réforme des Caisses de retraites proposée par le gouvernement Benkirane, car c’est le fonctionnaire qui paye la facture de cette réforme. A plus forte raison, elles vont certainement rejeter les idées avancées par Driss Jettou pour éviter la crise de la CMR, car ce sont les intérêts des fonctionnaires qui vont être sacrifiés», a souligné la même source.
Il convient de rappeler que la réforme de la CMR qui a été adoptée l’année dernière stipule de relever l’âge de départ à la retraite à 63 ans en 2019, au lieu de 60 ans actuellement. Les cotisations des fonctionnaires à la CMR sont revues à la hausse et passent de 20 à 24%. Ce qui a suscité l’ire des centrales syndicales et des fonctionnaires qui considèrent que ladite réforme porte atteinte à leur pouvoir d’achat.