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Ceci s'explique notamment par le fait qu'il faut des décennies aux forêts pour être suffisamment mûres pour capter le CO2, qui stagne durant des siècles dans l'atmosphère. Un reboisement de l'ordre de 50% des terres cultivées n'entraînerait une réduction de la hausse de la température que de 0,25°. D'après les trois autres scénarios, reboiser des zones au niveau des tropiques est trois fois plus efficace pour «éviter le réchauffement» que dans les latitudes plus élevées et les régions tempérées. Aucun des scénarios étudiés n'est évidemment réaliste, dans la mesure où ces terres cultivées sont cruciales pour nourrir la planète qui devrait abriter 9 milliards d'individus en 2050.
Les forêts sont plus sombres que les terres cultivées et donc absorbent plus de chaleur. Les planter à la place d'une terre recouverte de neige ou de céréales de couleurs claires diminue l'effet dit «albédo», qui réfléchit l'énergie solaire vers l'espace. «Le reboisement en soi n'est pas un problème, il est positif mais nos conclusions indiquent qu'il n'est pas un outil pour maîtriser la température si on émet des gaz à effet de serre comme on le fait actuellement», a déclaré Alvaro Montenegro à l'AFP. «Reboiser ne peut pas se substituer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre», affirme l'étude. La déforestation, principalement dans les forêts tropicales, est à l'origine de 10 à 20% des émissions de gaz à effet de serre.