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Au total, 15 des 22 membres de la Ligue arabe devront être représentés par leurs chefs d’Etat à Doha, dont le Syrien Bachar al-Assad, arrivé le premier dans la capitale qatarie, selon un responsable.
En outre, l’incertitude entoure une participation du président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, région de l’ouest du Soudan en guerre civile.
Admettant la persistance de divergences, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a estimé à l’ouverture de la réunion ministérielle préparatoire qu’”il faudrait les gérer dans le cadre d’un mécanisme à convenir”, sans plus de détails.
M. Mouallem, dont le pays vient de reprendre les contacts avec Ryad et le Caire après une période de tension, a reconnu qu’il y avait encore à faire en vue d’une réconciliation. “Nous sommes sur la bonne voie, mais ce n’est qu’un début avec l’espoir de réaliser une réconciliation interarabe globale”. “Nous devons être à la hauteur de nos responsabilités et oeuvrer pour un resserrement des rangs”, a renchéri le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al-Thani.
Cheikh Hamad a averti que les peuples arabes “attendent que nos paroles soient suivies d’actes”.
Il semble faire allusion à l’absence de M. Moubarak, dont le pays est un poids-lourd de la région et qui avait participé à deux mini-sommets à Koweït et à Ryad pour favoriser une réconciliation.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit ne participe pas non plus à la réunion préparatoire. “L’Egypte sera représentée au sommet par le ministre des Affaires juridiques et parlementaire Moufid Chehab”, a-t-il déclaré au Caire.
Des sources diplomatiques au Caire ont expliqué que l’Egypte reproche au Qatar ses “positions anti-égyptiennes, tout particulièrement durant l’offensive israélienne” à Gaza (27 décembre-18 janvier).
Le Qatar et la Syrie appuient, au même titre que l’Iran, les islamistes du Hamas qui contrôlent Gaza, alors que l’Egypte et l’Arabie saoudite soutiennent le Fatah du président Mahmoud Abbas.
Le Premier ministre qatari a dit qu’il “respectait la décision (du Caire) sur le niveau de sa représentation”, ajoutant toutefois, en réponse à une question, que le Qatar “ne sollicite l’autorisation de quiconque pour ses relations avec l’Iran ou d’autres pays”.
La tenue en janvier à Doha d’un mini-sommet arabe sur Gaza, auquel le Qatar a convié le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal, a été vivement critiquée dans le camp arabe anti-Hamas.
“Nous nous sommes repentis. Il n’y aura pas de Hamas ou d’Ahmadinajed” au sommet qui s’ouvre lundi, a dit cheikh Hamad lors d’une conférence de presse.
Evoquant la question de la réconciliation interarabe, il a estimé que les “divergences des points de vue” ne devraient pas conduire à une interruption du dialogue, en allusion implicite à l’Egypte.
“Les divergences des points de vue pourraient déboucher sur un résultat positif qui enrichit le dialogue (...) dans l’intérêt arabe”, a-t-il dit.
Le sommet arabe doit aussi se prononcer sur l’avenir du plan de paix arabe proposant depuis 2002 à Israël une normalisation en échange notamment de son retrait des territoires arabes occupés en 1967.