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D’emblée, Abdelhamid Benkhattab a mis en valeur le rôle joué par les formations politiques pour l’instauration d’une véritable démocratie au Maroc tout en comparant les partis nationaux et occidentaux et leur relation avec la monarchie.
L’intervention du professeur Azzeddine El Allam s’est, pour sa part, focalisée sur les discours des partis politiques marocains en en distinguant plusieurs formes : un discours fondé sur le réalisme, un autre dont la dimension est moralisatrice ou religieuse et un dernier prônant la technocratie.
Par ailleurs, il a critiqué l’absence du rôle de médiation des partis politiques, tout en mettant en exergue une idée d’Abdellah Laroui, selon laquelle l’Etat est l’instrument le plus important dans le développement de la société marocaine.
Le professeur Najib Mouhtadi, président du Laboratoire des études politiques et de la gouvernance territoriale à la FSJES de Mohammedia a présenté le sujet d’un point de vue purement historique depuis la fin du 19ème siècle jusqu’après la Marche Verte.
Pour sa part, Hassan Tarik a assuré que le sujet des partis politiques a fait l’objet de recherches académiques de qualité comme celles de Rkia Moussadeq, tout en distinguant plusieurs discours concernant ce sujet : le discours des acteurs sur eux-mêmes, le discours de la loi sur le phénomène partisan, le discours journalistique et le discours de la société.
Il a également évoqué quelques crises des partis politiques en rapport avec la démocratie interne, l’alternance, la représentativité et la médiation.
Lors de son intervention, le professeur de droit public à la FSJES de Mohammedia, Abderrahim Meyyaj, a mis en exergue les fonctions tribunitienne et gestionnaire des partis politiques.
Pour sa part, Said Khomri, chef de département de droit public à la même Faculté, a souligné qu’il faut étudier scientifiquement les partis en tant que phénomène.
Selon lui, les élections en théorie sont considérées comme l’espace de compétition entre les partis politiques, tout en soulignant que des chercheurs ont considéré que les élections au Maroc sont semi-compétitives.
Il a, par ailleurs, vanté les mérites de la Constitution 2011 qui a consacré un article aux partis politiques et également la loi n°29-11 sur les partis, tout en se posant la question suivante : dans quelle mesure ces lois et principes constitutionnels ont eu une influence sur la fonction et la place des partis dans le champ politique marocain ? Il a enfin assuré que la place des partis n’a pas changé par rapport à la période d’avant 2011.
D’autres interventions dans le même cadre ont abordé la question des partis politiques sous d’autres angles. En effet, l’intervention d’Abderrahim Manar Selimi a mis l’accent sur les effets de l’effondrement de la représentativité partisane sur les équilibres politiques au Maroc, celle d’Abderzaq El Assir a traité de la problématique de l’essoufflement des partis politiques, celle de Saleh Ennachet s’est focalisée sur les rapports de force au sein des partis politiques, alors que la problématique étudiée par le professeur Mohammed Zine Eddine a concerné la gestion des crises internes au sein des partis.
Le professeur à la Faculté de droit d’Agdal Abdelali Hamieddine a, quant à lui, soulevé la problématique de l’indépendance des partis au Maroc, alors que Mohammed Moudden a abordé le sujet du contrôle de la subvention publique accordée aux partis politiques tandis que Mohamed Fakihi, professeur universitaire à Fès, a traité de la crise des partis qui souffrent de scissions, tout en mettant en garde contre les référentiels religieux qui pourraient constituer une menace pour les partis, l’action politique et les institutions. Dans ce sens, il a appelé à remédier à ces dysfonctionnements et paradoxes à la lumière de la place que la Constitution 2011 a réservée aux partis politiques notamment dans ses articles 7 et 47.