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Au Maroc, de nombreuses lois ont été votées au cours des cinq dernières années afin d’assurer une meilleure protection de l’enfant. Or, ces lois peinent souvent à être appliquées. Mauvais traitements acceptés, pratiqués et non condamnés, viols, harcèlements, exploitation sexuelle des enfants, migration de mineurs non accompagnés, travail des enfants, enfants abandonnés à la naissance, naissances non déclarées, enfants dans les rues, addiction à tout genre de drogues dès le jeune âge... la liste est longue. Les cas de non-application de loi abondent; ainsi de nombreux articles du Code pénal sont aujourd’hui complètement inadaptés face aux engagements internationaux du Maroc. La réponse en termes d’application des différents acteurs est également non unifiée, et souvent pas effective. L’absence de moyens humains et financiers est incriminée.
Et pourtant, la Déclaration des droits de l’enfant met l’accent sur le respect de l’enfant dans son individualité en tant qu’être humain. Il doit être également protégé par sa famille et la société durant la période de fragilité que constitue son enfance. L’Assemblée générale des Nations unies stipule que «pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, l’enfant a besoin d’amour et de compréhension ». Le cadre naturel de cet épanouissement est bien évidemment la famille et la société toute entière. Elles ont donc un devoir d’assistance envers les enfants pour lesquels ce cadre naturel serait défaillant. Mais encore une fois, les droits ne sont réels que dans la mesure où ils sont mis en pratique, pour les enfants comme pour tous. Promouvoir les droits des enfants, c'est tout d'abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C'est à ce prix que les droits de l'enfant seront véritablement respectés.