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Le fiqh comporte un bon nombre de règles en étroite liaison avec cette finalité, notamment l'interdiction de causer des dommages à la terre ou de la polluer, a souligné Mme Khedid, au cours d'une conférence à Rabat sur "La protection de l'environnement en Islam".
En phase avec les développements de l'époque contemporaine, elle a rappelé comment la notion d'hygiène dans la sainte religion promeut l'esprit de l'économie de l'eau et la préservation de la propreté des lieux, comme cela est prescrit dans le cas de la mosquée.
Elle a expliqué que l'Islam accorde un intérêt spécial à la protection de la faune en encourageant la végétation et l'implantation des arbres et des cultures, citant l'appel du Prophète Sidna Mohamed à ne pas détruire ou brûler les arbres, ni d'abattre les animaux sans aucune raison.
Pour sa part, Larbi Moudden, membre du Conseil local des oulémas de Rabat, a souligné que l'Islam a développé une vision avant-gardiste à l'époque en matière de protection de l'environnement, en se référant au verset coranique "Et ne semez pas la corruption sur la terre après qu'elle ait été réformée".
Cela signifie que l'Homme est appelé à faire un usage pondéré des bienfaits de la terre pour en garantir la pérennité, à préserver les ressources contre l'altération et à veiller à la continuité de la vie sur terre en s'abstenant de polluer l'eau et de détruire les forêts, a-t-il expliqué.
Le président du Conseil local de Rabat, Abdellah Guedira, a indiqué que la tenue de cette conférence intervient dans le sillage de l'organisation par le Maroc de la Conférence sur les changements climatiques (COP22), dans le souci de sensibiliser l'opinion publique à l'importance de l'écologie.
La rencontre scientifique comporte d'autres conférences traitant, d'un point de vue religieux, de la question de l'eau, de l'urbanisation dans son rapport à l'environnement et de la préservation de l'écosystème.