"Avec La Russie et le Qatar (...) la Fifa a choisi pour les garanties en or et pour l'argent", accuse Hans van Zon, journaliste du quotidien populaire AD, dans son éditorial : "le quartier général de la Fédération internationale de football (Fifa) à Zurich va nager dans les billets de banque".
"Les Pays-Bas et la Belgique ont eu l'illusion que la Fifa serait sensible à l'aspect écologique de leur candidature", ajoute-t-il : "avec le Qatar, la Fifa a choisi pour une attaque contre l'environnement : pour une coupe du monde dans des stades à l'air conditionné consommant énormément d'énergie".
Les dirigeants de la Fifa ont opté pour les "moins démocratiques des neufs candidats" et ont "encore attiré l'attention sur leur réputation controversée", affirme de son côté le quotidien de gauche Volkskrant, en référence aux scandales de corruption qui ont éclaboussé récemment la Fifa.
"Bienvenue en Russie : corrompue et sans avenir", titre en pages trois et quatre le NRC next, édition du matin du quotidien économique NRC Handelsblad.
"Dans huit ans, la Coupe du monde de football ira dans un pays autoritaire où rien n'évolue", prédit-il.
En Russie, "la démocratie est au plus mal, le président ne peut prendre aucune décision importante sans l'autorisation du Premier ministre et le gouvernement entretient des liens étroits avec le crime organisé et s'enrichit sans vergogne", soutient le NRC next.
Le quotidien catholique Trouw se montrait quant à lui plus fataliste, assurant que la lutte était "inégale" et que l'issue du scrutin était "prévisible".
Les Pays-Bas associés à la Belgique, l'Angleterre, la Russie, l'Espagne avec le Portugal étaient candidats pour 2018.