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Selon un rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), la première décennie du XXIe siècle a été la plus chaude depuis 1881. Cela s'est en partie traduit par la multiplication des conditions climatiques extrêmes qui ont entraîné 370.000 morts.
La première décennie du XXIe siècle a été aussi chaude que meurtrière. C'est le triste bilan que vient d'établir l'Organisation météorologique mondiale, l'agence de l'ONU chargée de l'étude du temps, du climat et de l'eau. Dans un nouveau rapport, l'OMM estime en effet que cette décennie aurait causé la mort d'environ 370.000 personnes en raison de conditions climatiques extrêmes.
Les victimes seraient ainsi 20% plus nombreuses qu'au cours de la période allant de 1991 à 2000. Les conditions climatiques extrêmes évoquées sont bien évidemment les catastrophes naturelles (ouragans, cyclones, inondations, sécheresse étendues et prolongées...) mais aussi les canicules (en Europe en 2003 et en Russie en 2010).
Côté températures, le rapport indique qu'"à l'exception de 2008, chacune des années de la décennie 2001-2010 compte parmi les dix plus chaudes jamais enregistrées [depuis le début des contrôles en 1881], le record étant détenu par 2010". La température moyenne à la surface des terres et des océans pour la décennie est estimée à 14,47°C soit 0,47°C de plus comparativement à la température normale de la période 1961-1990. La hausse moyenne a été de 0,21°C par décennie.
"Le climat s'est nettement réchauffé entre 1917 et 2010 et le rythme décennal d'augmentation des températures sur les périodes 1991-2000 et 2001-2010 est sans précédent", a indiqué Michel Jarraud, le secrétaire général de l'OMM cité par l'AFP. Quant au "printemps froid que nous avons connu en Europe, il n'est pas en contradiction avec le réchauffement, mais sans doute une manifestation supplémentaire de ce réchauffement, car c'est la conséquence de la fonte des glaces de l'Arctique", a expliqué M. Jarraud.
Selon lui, les températures plus froides en Europe et Amérique du Nord se sont accompagnées de températures plus élevées ailleurs sur la planète. De fait, "les concentrations croissantes de gaz à effet de serre, dont la spécificité est de piéger la chaleur, sont en train de transformer notre climat, avec les bouleversements que cela suppose pour l'environnement et les océans", a-t-il ajouté. Pour le climatologue, "les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes et intenses sous l'effet des changements climatiques et nous devons nous y préparer".
La fonte des glaces qui accompagne ce réchauffement climatique a elle entraîné une augmentation du niveau de la mer de 3 mm par an en moyenne pendant la première décennie du XXIe siècle, soit deux fois plus que celui constaté sur tout le XXe siècle (plus 1,6 mm par an). Aujourd’hui, le niveau de la mer est ainsi supérieur de 20 cm par rapport à 1880. On attend pour ce siècle une hausse comprise entre 19 et 58 cm mais il y a fort à parier que ce sera beaucoup plus, estime l’OMM.
La première décennie du XXIe siècle a été aussi chaude que meurtrière. C'est le triste bilan que vient d'établir l'Organisation météorologique mondiale, l'agence de l'ONU chargée de l'étude du temps, du climat et de l'eau. Dans un nouveau rapport, l'OMM estime en effet que cette décennie aurait causé la mort d'environ 370.000 personnes en raison de conditions climatiques extrêmes.
Les victimes seraient ainsi 20% plus nombreuses qu'au cours de la période allant de 1991 à 2000. Les conditions climatiques extrêmes évoquées sont bien évidemment les catastrophes naturelles (ouragans, cyclones, inondations, sécheresse étendues et prolongées...) mais aussi les canicules (en Europe en 2003 et en Russie en 2010).
Côté températures, le rapport indique qu'"à l'exception de 2008, chacune des années de la décennie 2001-2010 compte parmi les dix plus chaudes jamais enregistrées [depuis le début des contrôles en 1881], le record étant détenu par 2010". La température moyenne à la surface des terres et des océans pour la décennie est estimée à 14,47°C soit 0,47°C de plus comparativement à la température normale de la période 1961-1990. La hausse moyenne a été de 0,21°C par décennie.
"Le climat s'est nettement réchauffé entre 1917 et 2010 et le rythme décennal d'augmentation des températures sur les périodes 1991-2000 et 2001-2010 est sans précédent", a indiqué Michel Jarraud, le secrétaire général de l'OMM cité par l'AFP. Quant au "printemps froid que nous avons connu en Europe, il n'est pas en contradiction avec le réchauffement, mais sans doute une manifestation supplémentaire de ce réchauffement, car c'est la conséquence de la fonte des glaces de l'Arctique", a expliqué M. Jarraud.
Selon lui, les températures plus froides en Europe et Amérique du Nord se sont accompagnées de températures plus élevées ailleurs sur la planète. De fait, "les concentrations croissantes de gaz à effet de serre, dont la spécificité est de piéger la chaleur, sont en train de transformer notre climat, avec les bouleversements que cela suppose pour l'environnement et les océans", a-t-il ajouté. Pour le climatologue, "les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes et intenses sous l'effet des changements climatiques et nous devons nous y préparer".
La fonte des glaces qui accompagne ce réchauffement climatique a elle entraîné une augmentation du niveau de la mer de 3 mm par an en moyenne pendant la première décennie du XXIe siècle, soit deux fois plus que celui constaté sur tout le XXe siècle (plus 1,6 mm par an). Aujourd’hui, le niveau de la mer est ainsi supérieur de 20 cm par rapport à 1880. On attend pour ce siècle une hausse comprise entre 19 et 58 cm mais il y a fort à parier que ce sera beaucoup plus, estime l’OMM.