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Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la préparation de la Conférence intergouvernementale prévue en décembre prochain au Maroc pour l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, est marquée par la participation d’une importante délégation parlementaire marocaine.
Intervenant à cette occasion, Ahmed Toumi, membre de la Chambre des représentants, a rappelé que le Maroc s’est doté en 2013 d’une nouvelle politique de migration qui prévoit l’intégration socio-économique des migrants se trouvant sur son territoire.
Une année plus tard, a-t-il poursuivi, le gouvernement marocain a adopté la stratégie nationale de l’immigration et de l’asile, notant que cette stratégie compte 27 objectifs spécifiques, 11 programmes et 81 actions.
Dans ce cadre, le Royaume a lancé deux campagnes de régularisation des migrants, durant lesquelles plus de 85% des demandes de régularisation avaient été acceptées, ce qui a abouti à la régularisation de 27.000 migrants et à la scolarisation de 7.300 enfants, a-t-il précisé.
Le député a expliqué que la stratégie marocaine de l’immigration et de l’asile permet également aux migrants de bénéficier d’un accès plein et entier aux services publics et à l’emploi, relevant qu’à titre d’exemple 25.000 cartes RAMED ont été distribuées aux bénéficiaires. Et de souligner, à cet égard, que la politique marocaine d’immigration n’est que l’application des principes contenus dans la Constitution du Royaume, notamment son article 30 qui octroie aux migrants les mêmes droits que les Marocains, y compris le droit de voter dans les élections locales.
Ahmed Toumi a aussi relevé que dans le cadre de la lutte contre le racisme et la xénophobie, le Maroc est en train d’affiner et de rehausser les normes en matière de qualification de ces actes et leur traitement par l’ensemble des institutions impliquées, notamment la police et la justice, à travers la formation et la sensibilisation.
De son côté, Nabil Cheikhi, président du Groupe parlementaire du PJD à la Chambre des conseillers, a relevé que si les liens entre les flux migratoires et le crime organisé sont connus de tous, il est important d’attirer l’attention sur un phénomène nouveau relatif aux connections entre certains groupes séparatistes et les réseaux d’immigration clandestine.
Selon lui, ces groupes séparatistes recourent ainsi aux pratiques condamnables du trafic et de traite d’êtres humains et de l’immigration clandestine afin de profiter de la déstabilisation régionale qui en résulte.
Outre ces deux parlementaires, la délégation marocaine est composée de Bolon Salek, député-secrétaire à la Chambre des représentants, Mohamed Zouitene, rapporteur de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE, et Said Satraouy, chef de division des relations extérieures et de la coopération.
La délégation est également composée des membres de la Chambre des conseillers, Hamid Couscous, et Ahmed Touizi.