-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
AMMC: mise à jour annuelle du programme d’émission de billets de trésorerie de Label’Vie
Marrakech : Hausse de 8% des nuitées dans les EHTC à fin juillet dernier
AMMC: mise à jour annuelle du programme d’émission de bons des sociétés de financement d'Eqdom
Rabat : Lancement officiel de la Stratégie nationale "Maroc Digital 2030"
La pluralité culturelle et linguistique en débat à KhémissetJournée d'études organisée par la commission régionale des droits de l'HommeMAP
Mardi 21 Janvier 2014
Autres articles
La pluralité linguistique et culturelle a été au centre d'une journée d'études organisée par la commission régionale des droits de l'Homme de Rabat-Kénitra, samedi à Khémisset, sous le thème : la pluralité culturelle et linguistique, un levier pour la promotion des droits de l'homme dans la région. Des acteurs éducatifs, associatifs marocains ont mis l'accent sur la consécration de la pluralité culturelle et linguistique par la Constitution du 1er juillet 2011, la consécration constitutionnelle de la pluralité de l'identité marocaine unie et riche de la diversité de ses affluents, précisant que la constitution stipule dans son article 5 que l'amazigh constitue une langue officielle de l'Etat. Cet article dispose, également, que l'Etat œuvre à la préservation du Hassani, en tant que partie intégrante de l'identité culturelle marocaine unie, ainsi qu'à la protection des expressions culturelles et des parlers pratiqués au Maroc. De même, il veille à la cohérence de la politique linguistique et culturelle nationale et à l'apprentissage et la maîtrise des langues étrangères les plus utilisées dans le monde. Ils ont insisté sur la nécessité d'accélérer le rythme de la mise en œuvre de la nouvelle Constitution, de surmonter les problèmes enregistrés au niveau de l'enseignement de la langue amazighe aux écoles primaires, d'élargir son enseignement, d'accroître l'usage des langues nationales dans les médias publics et privés et de soutenir la publication en langue amazighe. Pour leur part, Dagmar Schmidt, conseillère à l'ambassade de Suisse au Maroc et Janette Joubert, premier secrétaire (affaires politiques) à l'ambassade de l'Afrique du Sud à Rabat ont présenté la situation linguistique dans leur pays et les expériences suisse et sud-africaine en matière de gestion de la pluralité linguistique et de la diversité culturelle. De son côté, le président de la commission régionale des droits de l'Homme de Rabat-Kénitra, Abdelkader Azria, a expliqué qu'à travers l'organisation de telles rencontres, la commission aspire à enrichir le débat public sur la question de la pluralité et de la diversité culturelles, soulignant que de telles rencontres illustrent la volonté du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et de ses commissions régionales d'assumer leurs rôles dans l'élaboration d'avis consultatifs de nature à enrichir les législations. Il a indiqué que la présentation de deux expériences pionnières en Afrique et en Europe en matière de gestion de la pluralité culturelle et linguistique ainsi que la participation de la société civile et des acteurs concernés sont de nature à contribuer à l'élaboration d'un projet de politique linguistique plus adapté à la Constitution de 2011 dont le préambule stipule que le Royaume du Maroc entend préserver, dans sa plénitude et sa diversité, son identité nationale unie et indivisible, expliquant que son unité, forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, s'est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen. L'article 28 du Dahir portant création du conseil national des droits de l'Homme stipule que les commissions régionales des droits de l'Homme ont pour mission d'assurer le suivi et le contrôle de la situation des droits de l'Homme au niveau régional, de recevoir et d'examiner les plaintes relatives aux allégations de violations des droits de l'Homme qui leur sont adressées. Les commissions assurent, aussi, la mise en œuvre des programmes et projets du conseil en matière de promotion des droits de l'Homme en coopération avec les acteurs locaux concernés au niveau régional. La compétence régionale de la commission régionale des droits de l'Homme de Rabat-Kenitra, présidée par Abdelkader Azria, couvre Rabat, Salé, Skhirat, Témara, Kénitra, Khémisset, Sidi Kacem, Sidi Slimane. Lu 800 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
|
||||
|