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La plasticienne Meryem Chraïbi expose ses œuvres à CasablancaLe vernissage de l’exposition “Follow your star” a eu lieu jeudi dernier, en présence d’un panel d’amateurs de l’artLundi 10 Février 2014
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Cette exposition rétrospective regroupant une trentaine de tableaux, est une projection des œuvres provenant des autres expositions, notamment “Blue Sky”, “Ambre portée”, “Vénus et violoncelles”, “Labyrinthes et rosaces” et “Tempo Intenso”, en plus des compositions récentes de l’artiste, une sublimation du corps féminin, partiellement ou totalement nu. Mais l’élimination de toute figure humaine est aussi visible dans les paysages de Meryem Chraibi. Le jeu auquel se livre l’artiste est loin d’être simple. Il est le lieu de la création d’un double effet : celui du vu et celui du conçu. La spirale évoquée auparavant n’est que la forme qui indique métaphoriquement la naissance du visible. Ce que Meryem Chraibi qualifie de “danse” préside en effet à une régénérescence du corps dans sa splendeur et son élancement. Le corps surgit ainsi devant nos yeux, comme par l’effet d’une magie de la forme, d’une écriture que le trait façonne et refaçonne sans cesse, lit-on dans une note de présentation des œuvres exposées. La plasticienne pratique depuis 2010 une tout autre forme de collage plus proche de celle que pratiqua Matisse. Elle ne puise donc aucune image déjà faite dans des magazines ou ailleurs. Elle crée d’abord, dans les papiers homochromes, des formes approximativement géométriques qu’elle va ensuite contre-coller sur une toile. L’opposition est profonde avec les collagistes surréalistes qui n’utilisent que des éléments dissemblables ou hétérogènes correspondant à des émotions intimes face à des représentations. L’unité n’étant présente que dans l’ensemble. “Je suis architecte et docteur en histoire de l’art. De ce fait, la géométrie a une place importante dans mon imaginaire. Les formes géométriques sont la base des frises de zellige, de gebs et de bois sculpté et représentent le fondement de toutes les arabesques de l’art musulman. Tous ces éléments et bien d’autres issus de mes différentes formations se lisent en filigrane dans ma peinture grâce à la géométrie. Il n’y a presque pas de différence entre le moment où j’esquisse un bâtiment ou décore une demeure et celui où je réalise une toile”, explique-t-elle.
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