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A rappeler que l’annexe de la Cour d’appel de Salé avait condamné en mars dernier Mohamed El Feraâ à 4 ans de prison dont 30 mois avec sursis. Il avait été poursuivi pour "détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, abus de confiance, abus de pouvoir, blanchiment de fonds et participation".
Ses autres complices avaient été respectivement condamnés à des peines allant d’un an à deux ans. Seuls quatre d’entre eux avaient été relaxés par la Cour. Laquelle avait condamné solidairement les mis en cause à verser un milliard de dirhams sur les 117 qu’ils auraient détournés, selon la partie civile.
L’avocat de la MGPAP, maître Ahermouch, avait estimé à l’époque que les jugements prononcés à l’encontre des prévenus étaient injustes et n’étaient nullement attendus.
Ce procès avait été intenté aux 2 quotidiens de l’USFP après avoir révélé que la gestion de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) était entachée de graves irrégularités et violations de la loi et ce depuis 2002. Par ailleurs, plusieurs autorités publiques de tutelle, et des partenaires sociaux ont attiré l’attention sur les défaillances et manquements aux règles juridiques de base, commises dans la MGPAP, notamment les ministères des Finances et de l’Emploi, les délégués, les administrateurs, les membres de la commission de contrôle, les députés et les conseillers parlementaires, les organisations professionnelles de la santé, l’IGF, les organisations des droits de l’Homme, les syndicats, les partis politiques et autres organisations de protection des deniers publics.
Par ailleurs, depuis que le Conseil d'administration de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) a changé de tête et de composition, il poursuit sans relâche ses efforts de redressement et de restructuration. Et les résultats de la 62ème assemblée générale de la Mutuelle, tenue à Marrakech les 27, 28 et 29 octobre, présentés dernièrement lors d’une conférence de presse, par le président du conseil d’administration, Abdelmoula Abdelmoumni, en sont la preuve que la MGPAP est sur la bonne voie et qu’elle est en mesure de réussir son plan d’urgence et de relever le défi, à savoir rétablir les équilibres financiers de cette instance et assurer la qualité des services et prestations offerts aux adhérents. Pourtant, une étude actuarielle qui avait été menée auparavant au sein de la Mutuelle constatant un déficit budgétaire énorme résultant de la mauvaise gestion de cette instance, et ce depuis 2002.
Au cours de ladite conférence, Abdelmoula Abdelmoumni a saisi l’occasion pour souligner que les travaux de l’assemblée générale qui se sont déroulés dans de bonnes conditions se sont achevés par l’approbation, par une grande majorité des délégués, des rapports moral et financier au titre de l’année 2009 et le renouvellement du tiers sortant en toute démocratie à travers le vote secret qui s’est terminé par l’élection, en deux tours, de 11 membres au sein du conseil d’administration.
Le même responsable a indiqué par ailleurs que les délégués du Conseil d’administration ont approuvé, entre autres, à la majorité absolue, le projet de modification du statut de la Mutuelle, les projets des régimes relatifs aux unités sociales de la Mutuelle, le projet du système de gestion administrative et financière de la Caisse de garantie complémentaire en cas de décès ainsi que les projets de création de Maisons de vieillesse et d’accouchement.
Et de rappeler les mesures adoptées, à l’unanimité, lors de l’assemblée générale du 25 juin 2011 par les 324 délégués élus de la Mutuelle qui se sont prononcés pour la contribution dans la couverture médicale des adhérents et les ayants droit, et ce en augmentant la participation du secteur complémentaire dans le tarif référentiel national et les dépenses médicales à 20%.
Il avait été également décidé d’augmenter les pensions de retraite et de décès qui ont passé respectivement de 6500 DH à 20.000 DH et de 19.700 DH à 30.000 DH.
Le projet d’amendement de la Mutuelle générale a été également approuvé, à l’unanimité, de même que le règlement intérieur des commissions issues du Conseil d’administration qui ont pour objectif de préparer tout un arsenal juridique susceptible de contribuer à la bonne gestion des affaires de la Mutuelle.
Pour permettre le renforcement de la régionalisation et la mise en œuvre de l’approche de proximité, les délégués ont voté pour les systèmes afférents aux unités sociales et les projets qui vont voir le jour dans les villes d’Agadir et Tétouan.