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L'indice de référence des gérants de fonds, le Standard & Poor's 500 <.SPX>, est en baisse, y compris en comptant le réinvestissement des dividendes, d'environ 10% sur les dix dernières années, ce qui sera pour Wall Street sa première décennie négative.
Même après le krach boursier d'octobre 1929, la décennie de la Grande Dépression des années 1930 s'est au final soldée par un retour sur investissement positif, les dividendes permettant de compenser les mouvements erratiques des actions cotées en Bourse.
La décennie 2000-2009 a, il est vrai, commencé au moment où éclata la bulle internet, en mars 2000. Il s'en est suivi une déprime boursière aggravée par la récession de 2001, qui a duré huit mois, puis par les attentats du 11 septembre 2001.
Après un spectaculaire rebond boursier menant à des cours de clôture record pour le Dow Jones <.DJI> et le S&P 500 au début de l'automne 2007, la fin de la décennie a été marquée par la plus longue récession aux Etats-Unis - de décembre 2007 jusqu'au deuxième trimestre 2009 inclus - depuis la Grande Dépression.
"C'est l'horreur", commente Howard Silverblatt, analyste indices chez Standard & Poor's, à New York. "Le fait est que cette décennie n'est pas bonne pour les investisseurs. C'est une décennie perdue à un certain degré." Hors dividendes, le S&P 500 accuse une baisse de près de 25% sur la décennie 2000-2009, alors que les dix années précédentes avaient été marquées par un bond de plus de 300%.