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Sur les 116 matches disputés, sachant que quatre rencontres sont encore à jouer (FUS-HUSA, JSKT-FUS, FUS-MAT et CRA-WAC), 194 buts ont été inscrits, ce qui donne lieu à une modeste moyenne de 1,6 but par match. Pour ce qui est de la meilleure attaque, c’est celle du Raja de Casablanca qui s’est illustrée jusqu’ici avec 20 réalisations, suivie par celle du Moghreb de Fès, d’ailleurs sacré champion d’automne (19 buts) et de l’Olympique de Khouribga et de la Jeunesse Sportive de Massira (16 buts). Quant à la meilleure défense, c’est le bloc du FUS qui arrive en pole position avec 8 buts concédés, devant celles de l’OCK, l’Olympique de Safi et le Wydad de Casablanca qui ont vu leurs filets visités à neuf reprises.
Comme précité, cette première moitié du championnat a été marquée par le remerciement des entraîneurs, faute de résultats. Sur les seize clubs de l’Elite 1, six n’ont pas eu recours au remue-ménage, poursuivant la saison avec le cadre avec lequel ils ont entamé l’exercice. Il s’agit du MAS (Rachid Taoussi), de l’OCK (Youssef Lamrini), du HUSA (Jamal Sellami), du FUS (Houcine Ammouta), du CRA (Abdelkader Youmir) et du WAF (Abderrahim Taleb), des clubs qui occupent le haut du tableau, exception faite pour le Wydad de Fès et du Chabab d’Al Hoceima qui pataugent dans le ventre mou du classement, mais qui disposent de tous les atouts pour pouvoir relancer leur machine au cours de la seconde moitié du championnat.
Contrairement à ces six clubs qui ont préféré faire dans la continuité, les autres équipes n’ont pas trop attendu pour annoncer la valse des entraîneurs, avec une palme d’or pour le Wydad qui, en quatorze rencontres, a vu défiler trois coaches : le Brésilien Dos Santos, le Marocain Fouad Sahabi, le temps d’une pige pour assurer l’intérim, et le Franco-Italien Diego Garzitto. Des chamboulements qui ont porté un sacré coup au groupe, dont les performances fonctionnent en dents de scie, en témoigne la dernière victoire des Rouges qui remonte à la dixième journée.
Bien entendu, la phase aller a vu des clubs comme le MAS, l’OCK, l’OCS ou encore la JSM jouer les premiers rôles, glanant de précieux points qui leur seront d’un grand apport au cours du retour. Si les Khouribguis sont des habitués du devant de la scène, la question qui se pose est de savoir comment ces assidus de la première manche du concours vont se comporter en abordant la dernière ligne droite. Le sprint final sera certainement des plus disputés, surtout que les gros calibres ne sont pas trop distancés, d’autant plus qu’ils ont de nouveau cassé leurs tirelires pour renforcer leurs effectifs et rectifier le tir. Ça promet en tout cas du spectacle de bonne facture.