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L’Office des changes confirme ce constat. A fin avril 2009, les échanges commerciaux du Maroc avec l’étranger ont porté sur une valeur de 119.378,6MDH contre 154.720MDH un an auparavant, soit une baisse de 22,8%.
L’Europe intervient pour 62,6% dans le total des échanges, soit 74.780,1MDH, suivie de l’Asie avec18, 5%, de l’Amérique (12,3%), de l’Afrique (6,2%) et de l’Océanie (0,4%).
La France vient en première position avec 19,5% du total des transactions commerciales avec l’étranger : premier client avec 27,8% ou 10.098,1MDH et premier fournisseur avec 15,8%. Les échanges commerciaux avec la France font ressortir un déficit de 3.028,8MDH et un taux de couverture des importations par les exportations de 76,9%.
L’Espagne occupe le deuxième rang avec 13,8% ou 16.442,5MDH. Les transactions commerciales avec ce pays, deuxième client avec 19,3% ou 7.021,8MDH et deuxième fournisseur avec 11,3%, dégagent un déficit de 2.398,9MDH et un taux de couverture de 74,5%.
Les Etats-Unis d’Amérique se positionnent au troisième rang avec 6,8% ou 8.136,6MDH, suivis de la Chine avec 6% et de l’Italie avec 5,5%.
Au terme des quatre premiers mois de l’année 2009, les exportations de marchandises exprimées FOB se sont établies à 36.314,7MDH contre 52.370,1MDH, en baisse de 30,7% par rapport à fin avril 2008. Cette baisse est due à concurrence de 52,6% aux exportations de phosphates et dérivés : 5.263,7MDH contre 13.705,2MDH, soit -61,6% et pour 47,4% aux exportations hors phosphates et dérivés : 31.051MDH contre 38.664,9MDH à fin avril 2008, soit -19,7%.
La part des phosphates et dérivés dans les exportations totales a baissé à 14,5% contre 26,2% à fin avril 2008.
Au terme des quatre premiers mois de l’année 2009, les importations de marchandises exprimées CAF, ont enregistré une baisse de 18,8%, s’établissant à 83.063,9MDH contre 102.349,9MDH une année auparavant.
Les statistiques de l’Office des changes indiquent que les importations de pétrole brut ont baissé de 13% au terme des quatre premiers mois de l’année en cours.
Les importations de pétrole brut ont sensiblement baissé passant à 3.792,6MDH contre 10.536MDH, soit -64% durant la même période de l’année précédente.
La baisse des importations de produits énergétiques et des demi-produits représente 68,3% de la baisse totale des importations
L’évolution des importations par groupement d’utilisation laisse apparaître, selon l’Office des changes, une stabilité des produits finis d’équipements et des produits finis de consommation et une baisse des autres groupes de produits, particulièrement les produits énergétiques et les demi-produits.
La même source indique que la stabilité a concerné les importations des produits finis d’équipement : 22.674,8MDH contre 22.720,3MDH. L’Office des changes attribue cette stabilité d’une part, au repli des achats de fils et câbles pour l’électricité (-57,8%) et de voitures industrielles (-17,7%) et d’autre part, à l’accroissement des importations d’avions (+1.222,1MDH), de matériel à broyer et à agglomérer (+34,3%), de fours industriels (+261,3MDH) et de chariots de manutention (+240,6MDH),
Les produits finis d’équipement se maintiennent au premier rang parmi les groupes de produits à l’importation avec une part de 27,3% (22,2% à fin avril 2008).
La même tendance a caractérisé les importations des produits finis de consommation qui n’ont totalisé que 16.719MDH contre 16.752,7MDH. Ce résultat s’explique par le recul des importations de tissus de coton (-25,8% ou -368,7MDH), d’ouvrages en matières plastiques, contrebalancé par la hausse des achats de parties de carrosseries, de médicaments (+17,1%) et de papiers finis et ouvrages en papiers (+13,2%).
Les produits finis de consommation passent au troisième rang avec une part de 20,1% contre 16,4% à fin avril 2008 (quatrième rang).
L’Office a noté que l’évolution mensuelle des achats d’huile brute de pétrole laisse apparaitre une baisse du prix moyen de la tonne importée : 3.083DH/Tonne en avril 2009 contre 5.509DH/T en avril 2008.
Les produits énergétiques reculent au quatrième rang parmi les groupes de produits à l’importation avec une part de 16,6% (troisième rang à fin avril 2008 avec une part de 21,1%).
C’est dans ce même contexte qu’ont évolué les importations de demi-produits. Cette régression a pour origine le recul des importations de produits chimiques (-26,3%), de composants électroniques (-71,5%), de fer et acier en blooms et ébauches (-28,2) et de matières plastiques artificielles (-20,2%).
Les jeunes économistes se penchent sur la crise du textile-habillement
L’industrie marocaine du secteur textile-habillement, qui occupe une place importante dans l’industrie nationale, est l’une des plus touchées par la crise financière mondiale. L’impact de la crise est ressenti à plusieurs niveaux»:les exportations, les investissements, les prix des produits, les effectifs employés, le nombre d’heures de travail, etc.
Deux chiffres pour illustrer ces effets»:les exportations en produits textile-habillement ont baissé de presque 13% au premier trimestre 2009 (par rapport à la même période en 2008)’«; une dizaine de milliers de licenciements au premier trimestre 2009 (sur un effectif d’environ 200’«000).
Le Cercle des jeunes économistes (section de Rabat) organise une rencontre-débat pour discuter des questions que suscitent l’avènement et le développement de cette crise.
Plusieurs thématiques vont être examinées lors de cette rencontre. Le Cercle des jeunes économistes examinera, tout d’abord, les causes conjoncturelles et structurelles de la crise. Plusieurs questions se posent à ce niveau: Quelles sont les causes de cette crise du secteur’"? Touche-t-elle de la même manière les autres pays (comme la Tunisie, l’Egypte et la Turquie)’«? Que révèle-t-elle sur les faiblesses structurelles du secteur’"?
La deuxième thématique programmée portera sur l’ampleur et les manifestations de la crise. Les intervenants vont répondre, d’après les organisateurs de cette conférence, aux interrogations suivantes: Quelle est l’ampleur de la crise’«? Quelles en sont les différentes manifestations tant sur les entreprises que sur les travailleurs’"?
En dernier lieu, les participants à cette rencontre examineront le plan anti-crise du gouvernement»:Est-il adapté pour faire face à la crise’"?’«Répond-il réellement et à temps aux besoins urgents des entreprises les plus menacées’"? Comment le secteur prépare-t-il l’après-crise et quelles leçons peut-il en retenir’"?