Aucun événement à cette date.







Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

La part de l’investissement étranger en actions cotées atteint 32,97% en 2016

Une proportion en légère diminution par rapport à 2015 (34,38%), selon l’AMMC

Vendredi 18 Août 2017

La part de l’investissement étranger en actions cotées atteint 32,97% en 2016
A fin 2016, les investisseurs étrangers détiennent 192 milliards de dirhams (MMDH) en actions des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca (BVC), sur une capitalisation totale de 583 MMDH, soit un taux de détention de 32,97%, selon l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).
Cette proportion est en légère diminution par rapport à 2015 (34,38%) mais reste supérieure au niveau observé une année auparavant (32,54%), souligne l’AMMC dans son "Rapport sur l’investissement étranger en instruments financiers au titre de l’année 2016", récemment mis en ligne.
En montants investis, les capitaux étrangers ont grimpé de 23%, passant de 155,86 MMDH en 2016 à 192,36 MMDH en 2016. Cette progression est expliquée à hauteur de 78%, d’après le régulateur du marché des capitaux, par la hausse des cours des actions cotées, rapporte la MAP.
Au 31 décembre 2016, parmi les 75 sociétés cotées à la BVC, 50 étaient détenues par les investisseurs étrangers pour moins de 25% de leur capitalisation boursière (dont 47 pour moins de 10%), soit trois de plus par rapport à 2015. De même, le nombre de sociétés détenues à plus de 75% s’est élevé à neuf en 2016 au lieu de sept en 2015, indique la même source.
Pour les autres plages de détention, 11 sociétés étaient détenues pour une part comprise entre 25 et 50% en 2015; elles sont au nombre de neuf en 2016 et 10 sociétés étaient détenues pour une part comprise entre 50 et 75%; elles sont au nombre de sept en 2016, a-t-elle ajouté.
Dans l’ensemble, les participations des investisseurs étrangers demeurent concentrées. En effet, presque les deux tiers des entreprises cotées affichent un taux moyen de détention inférieur à 6%.
L’essentiel de l’investissement étranger en actions cotées est réalisé sous forme de participations stratégiques. La part de celles-ci dans le montant global de l’investissement étranger est restée quasi-identique à hauteur de 91,60%.
Le rapport fait également ressortir que la part flottante des capitaux étrangers investis à la BVC s’établit à 2,77% de la capitalisation boursière totale et 12,13% de la capitalisation flottante.
Pour sa part, l’encours des titres de créances détenus par les étrangers s’élève à seulement 458,9 millions de dirhams (MDH), dont presque la moitié enregistrée par les étrangers non-résidents.
Par ailleurs, l’investissement étranger en titres d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) demeure relativement faible et s’établit à 1,57 MMDH en décembre 2016. Il reste dominé par les personnes physiques.
En termes de flux transigés sur le marché boursier, les étrangers sont à l’origine de 12% du volume transactionnel global sur les deux marchés central et blocs, dont 72% concernent les transactions opérées sur le marché central, précise la publication.
Cette dernière laisse également apparaître que le volume transactionnel étranger, dominé à hauteur de 98% par les personnes morales, est à mettre à l’actif des Européens qui ont été les plus actifs avec 71% des parts, suivis par les Africains avec 14%.
Produit à partir d’une série de données collectées par l’AMMC auprès, notamment, des teneurs de comptes et des intermédiaires, le rapport sur l’investissement étranger est une publication qui recense la cartographie de l’investissement des étrangers en instruments financiers marocains et retrace les grandes tendances.
Jusqu’à l’édition 2015, le rapport mettait l’accent principalement sur les valeurs cotées en Bourse et les OPCVM. L’ambition de l’AMMC étant d’élargir progressivement le périmètre de couverture du rapport à l’ensemble des compartiments de marché sous la supervision du régulateur pour une vue la plus complète possible, l’édition 2016 est enrichie par deux données nouvelles.
Il s’agit des titres de créances et des volumes transactionnels enregistrés sur la Bourse, une première étape qui inaugure le processus d’enrichissement du rapport, appelé à évoluer vers une couverture plus large, en adéquation avec les nouvelles prérogatives de l’autorité.


Lu 704 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe