-
Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
-
Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Cette réunion a été présidée par le Premier secrétaire de l’USFP qui était accompagné de Fatima Zahra Chikhi et Manal Tekal.
Driss Lachguar a rappelé à cette occasion les positions de principes du parti de la Rose inspirées de son référentiel social-démocrate concernant la question féminine et la lutte pour la réalisation de la parité homme-femme.
Il convient de préciser que le Premier secrétaire de l’USFP avait déjà élaboré en mai dernier une Plateforme d’orientation pour l’encadrement du dialogue ittihadi concernant la conjoncture actuelle et dans laquelle il avait affirmé qu’«il n'y a pas d'autre solution que de vivre notre temps et d'avancer vers l'avenir avec la pleine contribution des femmes, qui devraient figurer à la tête des priorités du nouveau modèle de développement, car elles sont - comme le prouvent les expériences des pays démocratiques développés - un acteur clé de la construction démocratique, du développement et du progrès de la société».
Il y a également lieu de souligner que «Mounassafa Daba» est un collectif comprenant des personnalités et dirigeants d’organisations de la société civile, du monde politique et syndical, des acteurs des droits humains, de la culture des arts et des médias engagés pour un plaidoyer durant cette phase pour la mise en œuvre de la parité dans les domaines politique et institutionnel.
La délégation, composée de Ouafa Hajji, El Habib Belkouch et Badia Reghaye, a remis au Premier secrétaire de l’USFP le Livre blanc comprenant les principales revendications et propositions dudit collectif en matière de parité politique et institutionnelle.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un programme de plaidoyer auprès de membres du gouvernement, de dirigeants de partis politiques, de centrales syndicales et d’organisations de la société civile et autres acteurs concernés.
Ce collectif plaide pour une révision du dispositif juridique national pour qu’il soit en harmonie avec l’article 19 de la Constitution instituant le principe de l’égalité entre hommes et femmes et avec les Conventions internationales ratifiées par le Maroc ou auxquelles il a adhéré.
En effet, il appelle à la révision des lois concernant les organisations de médiation en vue de réaliser la parité au sein des partis politiques et des organisations syndicales.
Il plaide également une révision des textes de loi relatifs à la formation et aux structures des instances élues, à savoir la Chambre des représentants, la Chambre des conseillers, les Conseils des régions, des communes et des provinces et préfectures et les Chambres professionnelles.
Le collectif appelle aussi au respect du principe de la parité dans la formation du gouvernement, du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, de la Cour constitutionnelle et des instances en charge de la bonne gouvernance (CESE, CNDH, Médiateur, CMCE, Autorité chargée de la parité et de la lutte contre toutes les formes de discrimination, HACA, Conseil de la concurrence, Instance nationale de probité et de lutte contre la corruption...).
T.M