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Il s'agit de la région de Casablanca-Settat avec 32,2% et celle de Rabat-Salé- Kénitra (16%), a précisé le HCP dans une note d'information relative aux comptes régionaux de l’année 2015.
La contribution totale des régions Tanger-Tétouan-Al Hoceima (10,1%), Fès-Meknès (9%), Marrakech-Safi (8,9%), Souss-Massa (6,5%) et Béni Mellal-Khénifra (5,8%), s’est élevée à 40,4% du PIB, a souligné le HCP, notant que les régions de l'Oriental, de Drâa-Tafilalet et les trois régions du sud n’ont contribué qu’à hauteur de 11,3% à la création de la richesse nationale, avec (4,8%), (2,6%) et (3,9%) respectivement.
Compte tenu de ces conditions, le HCP a fait état d’une accentuation des disparités du PIB entre les régions au titre de l'année 2015.
Ainsi, quatre régions ont enregistré des taux d’accroissement du PIB largement supérieurs à la moyenne nationale (4,5%), a relevé la note précisant qu’il s’agit des régions de Dakhla-Oued Ed Dahab (16,5%), de Laâyoune-Saguia Al Hamra (10,2%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (7,9%) et de Casablanca-Settat (7%).
Quant aux régions de Béni Mellal-Khénifra et Guelmim-Oued Noun, elles ont marqué des taux de croissance proches de la moyenne nationale avec 4,3% et 4,1% respectivement.
En revanche, les autres régions ont présenté des taux de croissance entre 2,2% (région de Rabat-Salé- Kénitra) et -0,1% (région de Fès-Meknès).
L’écart absolu moyen, qui représente la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional moyen, est passé de 53,1 milliards de dirhams (MMDH) en 2014 à 56,9 MMDH en 2015, a conclu la même source.
Dépenses de consommation
finale des ménages
Quatre régions du Maroc ont participé par 41,2% aux dépenses de consommation finale des ménages (DCFM) au titre de l'année 2015, selon le HCP.
Il s'agit des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11,7%), Fès-Meknès (11,3%), Marrakech-Safi (11,1%) et Souss-Massa (7,1%). Les régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra ont, quant à elles, participé par 40,2% aux DCFM, avec 25,7% et 14,5% respectivement, a fait savoir le HCP, ajoutant que les autres régions ont des contributions comprises entre 0,7% pour Dakhla-Oued-Ed Dahab et 6,8% pour l’Oriental.
Globalement, les disparités des dépenses de consommation se sont accentuées, a souligné la même source, notant que l’écart absolu moyen entre la DCFM des différentes régions et la DCFM régionale moyenne a atteint 30,6 milliards de dirhams (MMDH) en 2015 au lieu de 29,8 MMDH en 2014. Rapportées à la population nationale, les DCFM ont affiché des niveaux supérieurs à la moyenne nationale (16494 DH en 2015) dans six régions, a fait remarquer le HCP, indiquant qu’il s’agit des régions de Dakhla-Oued Ed Dahab (25469 DH), Casablanca-Settat (20838 DH), Rabat-Salé-Kénitra (17660 DH) et l’Oriental (16514 DH). Dans les autres régions, ces dépenses de consommation par habitant passent d’un minimum de 11163 DH (Drâa-Tafilalet) à 15489 DH (Guelmim-Oued Noun), a-t-il ajouté.
Dans ces conditions, la dispersion des DCFM par tête a enregistré une augmentation. L’écart absolu moyen est ainsi passé de 2530 DH en 2014 à 2905 DH en 2015. Par ailleurs, le PIB par habitant s’élève, au niveau national, à 28953 DH en 2015, a relevé le HCP, notant que cinq régions présentent un PIB par habitant supérieur à la moyenne nationale. Il s’agit des régions de Dakhla-Oued Ed Dahab (74254 DH), Casablanca-Settat (45846DH), Laâyoune-Saguia Al Hamra (40154 DH), Rabat-Salé-Kénitra (34271 DH) et Guelmim-Oued Noun (30102 DH), a-t-il précisé, ajoutant que dans les autres régions, le PIB par habitant s’est situé entre 15494 DH, enregistré au niveau de Drâa-Tafilalet et 27669 DH dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Quant à la dispersion du PIB par habitant, elle est en augmentation, a souligné la même source, notant que l’écart absolu moyen a été orienté à la baisse, passant de 9582 DH en 2014 à 11019 DH en 2015.
Contribution du secteur
tertiaire
La contribution des activités tertiaires (services marchands et non marchands) à la richesse nationale s’est élevée à 49,7% au titre de l’exercice 2015. Ces activités sont largement dominantes dans les régions de Guelmim-Oued Noun (68,4%), de Dakhla-Oued Ed Dahab (64,6%) et de Rabat-Salé-Kénitra (62,8%).
Les régions Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont ainsi participé par 59,3% à la valeur ajoutée des activités tertiaires en 2015 au lieu de 58,9% en 2014.
Concernant les activités secondaires (industrie, mines, distribution d’électricité et d’eau et bâtiment et travaux publics), elles ont représenté 26,1% du PIB en 2015, a souligné le HCP, notant que des parts supérieures à cette moyenne ont été affichées par les régions Casablanca-Settat (36,2%), Béni Mellal-Khénifra (33,7%), Laâyoune-Saguia Al Hamra (32%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (31,2%).
Ainsi, la contribution des régions Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima à la valeur ajoutée nationale des activités du secteur secondaire s’est chiffrée à 56,7% en 2015 au lieu de 54,1% en 2014.
Les activités primaires (agriculture et pêche) ont, quant à elles, constitué 12,6% du PIB national en 2015, a relevé la note d’information, ajoutant que les régions Dakhla-Oued-Ed Dahab, Fès-Meknès et Béni Mellal-Khénifra ont présenté des parts du PIB régional de 26,8%, 19,9% et 19,8% respectivement, alors que celle de Casablanca-Settat a affiché la part la plus faible avec 5,4%.
Les régions Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès, Casablanca-Settat et Marrakech-Safi ont contribué pour 58,9% à la création de la valeur ajoutée nationale des activités du secteur primaire en 2015 au lieu de 58% en 2014.