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Elle était exposée à l’entrée de la ville, à quelques mètres de la Préfecture de police, au rond-point séparant l’avenue des Palmiers et l’avenue Mauritanie. Sa disparition remonterait à la nuit du 28 mai 2012, précisément, au lendemain de l’incident qui avait vu des supporters du MAT, victorieux de la « Botola » face au FUS, l’accrocher puis casser ses angles.
Mais cette disparition ne semble pas émouvoir les autorités locales qui avaient pourtant installé et inauguré l’œuvre en 2001, en présence des élus de la ville et de l’équipe du Festival.
En effet, au lendemain de cet incident, «le FICMT envoya au président de la commune urbaine de Tétouan une lettre pour lui demander, en tant que responsable de la ville et de tous ses biens, des explications sur cette disparition étrange». Contre toute attente, ce dernier ne réagit pas. Alors que ce sont bien « des ouvriers de la commune qui auraient chargé, dans un camion, ce qui restait du Trophée ».
Une attitude incompréhensible pour les dirigeants du Festival qui rappellent qu’«en plus de sa valeur matérielle, le Trophée en question est une œuvre d’art qui a une valeur artistique, esthétique, historique et une dimension symbolique qui réfèrent au premier Festival cinématographique international organisé à Tétouan et au Maroc ».
Mais il n’y a pas que ce problème entre les deux parties. La ville aurait aussi refusé d’honorer son engagement envers le Festival « qui lui doit deux millions de dirhams convenus entre la commune et le FICMT lors de la signature de la convention (d’une durée de 3 ans, à partir de 2009 jusqu’au 2011)», peut-on lire dans la même note. En dépit de nombreuses lettres qui lui ont été adressées dans ce sens, « le président refuse d’effectuer le virement au profit de la Fondation du Festival pour qu’elle puisse couvrir ses dépenses et rembourser ses créanciers ».
Face au mutisme et à l’indifférence totale et incompréhensible de ce dernier à l’égard de toutes ses demandes et requêtes, le Festival de Tétouan exige que la commune urbaine de Tétouan fasse connaître publiquement le sort du Trophée du Festival et dénonce « la politique de la sourde oreille et de l’indifférence » du président de la commune à l’égard d’un événement organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI. Et rappelle que « le président n’a aucun droit de réorienter cette subvention vers d’autres projets sous aucun prétexte ».