-
Face à l'épidémie mondiale d'obésité, une étude plaide pour une action urgente
-
Face à la montée des eaux : Nauru vend sa nationalité pour financer le déménagement de sa population
-
L'effondrement de l'Amoc, une menace incertaine mais dévastatrice
-
Les entreprises ont versé un montant de dividendes record en 2024 dans le monde
Au XXe siècle, l'espérance de vie a augmenté de 30 ans en Europe Occidentale, en Amérique du Nord ou en Australie. En 1950, une femme de 80 ans avait 15 % de chances d'atteindre 90 ans et un homme, 12 %. En 2002, leurs chances étaient de 37 et 25 %. Au Japon, cette probabilité monte même à 50 % pour les femmes. L'analyse des taux de décès révèle que les trois-quarts des bébés qui naissent dans les pays développés devraient vivre au moins jusqu'à l'âge de 75 ans, à conditions de vie égales voire meilleures. Si les conditions de vie s'améliorent en effet au même rythme qu'au cours des deux derniers siècles, ces enfants devraient même atteindre 100 ans. Pour le Dr Christensen, "de très longues existences ne sont pas le lointain privilège de générations à venir, mais le destin probable de la plupart des gens qui vivent aujourd'hui dans les pays développés.
" De plus, les handicaps de la vie de tous les jours devraient être limités, passant de difficultés "sévères" à "modérées" selon plusieurs études françaises. Le plus gros souci reste la gestion du vieillissement de la population. Cela devrait impliquer un allongement de la durée de travail et peut-être une meilleure redistribution des tâches entre jeunes et moins jeunes encore actifs. Redistribution qui pourrait alors conduire à une nouvelle hausse de l'espérance de vie.